Aller – Retour Angleterre

Aller – Retour Angleterre

Angleterre
Après 3 jours au port pour permettre aux chattes de retrouver la terre ferme et voir Véro, une amie de passage dans le coin, je pars direction les Scilly., environ 100 M..
Le vent n’est pas de la partie: NW, au début Force 2-3 puis Force 4-5-6. Coclico est un voilier aimant le près, essayons……..
Après 30 heures de navigation, le vent nous mène à Falmouth.
Je prends une bouée dans la rivière, les chats arrivant via un voilier privé sont interdits à terre en Angleterre.

Changement de bouée pour me rapprocher de la marina. Cette fois – ci, ils sont payants. Je profite de l’annexe de Antoine, un Suisse, pour aller à terre.

Helford River
Départ de Falmouth pour Helford River. C’est à côté (8 M.), histoire de voir une autre rivière. Coclico avance bien avec un ris dans la GV et le génois un peu enroulé.
Jolie rivière où des bouées sont installées pour les visiteurs.

Roscoff
La météo prévoit un avis de vent frais sur les côtes de la Manche pendant 3 jours. Je décide de partir avant que la mer soit trop formée.
Départ rapide et allure portant : 2 ris dans la GV et Foc. Le vent est bien là, 3/4 arrière. Le First 30 est en effet rouleur…. Coclico fait des embardées et le pilote morfle. Par temps calmes, je réglerai les gains…
A la sortie de la baie, la mer est plus formée et le vent + W. Coclico est alors plus facile à barrer. Les minettes restent à l’intérieur et vivent leur vie, disons qu’elles dorment après avoir trouvé un endroit où bien se caler!!!!!!
En se rapprochant des côtes françaises, le vent forcit et Coclico gère…très rassurant ce petit bateau.
Le vent revient NW, ce qui fait faseiller le génois : j’aurais du gréer la trinquette sur l’étai largable.
Coclico se rapproche de Roscoff, la mer se calme, protégée par l’ile de batz puis la côte. C’est le moment de préparer Coclico à l’arrivée.
A la mise en marche du moteur, Lune se réveille et veut sortir. grrrrrrrrrrrrrrrrrrr……..
Prise de place avec l’aide d’un employé de port et Lune retrouve la terre ferme.
Rencontre avec le bord voisin : des belges venant des Scilly. Les veinards, ils y sont arrivés mais au retour, déchirés leur génois, perdus leur radar et cassés la barre d’coute de GV.


Saint Quay Portrieux
Encore un avis de vent frais. Je pars cette fois ci avec 1 ris dans la GV et la trinquette gréée sur l’étai largable.
J’ai bien fait, le vent est bien présent portant puis travers. Coclico avance bien et l’allure est sympathique. Cela bouge quand même et les minettes sont surprises par le bruit.
Le passage au nord des Héaux de Bréhat est mouvementé. Je barre pas mal de temps pour soulager le pilote et parce que j’aime bien ça.
A la Nord Horaine, je prends un 2eme ris car le vent forcit. Et Coclico supporte….vraiment marin, ce petit bateau.
Dauphins.
L’arrivée sur Saint Quay se fait avec les feux directionnels.
Aide de l’employé pour l’amarrage, heureusement car il y a encore beaucoup de vent dans le port. Lune disparait.
Le temps de ranger Coclico, Maili sort de sa couchette et Lunette revient…..
La nuit sera bénéfique.

Saint Cast Le Guildo
Petit temps prévu cette fois ci et en effet, le moteur est de mise.
Après 4 heures, enfin le vent : une petit brise nous emmène à Saint Cast. je profite pour tester le pilote en mode régulateur d’allure. C’est vraiment bien.
Retrouvailles avec Jean Jacques et Roxy, sa petite chienne…..Ce sont mes minettes qui ne sont pas ravies

Retour sur Plouer sur Rance
Départ matinal de Saint Cast pour profiter du courant montant. Coclico avance bien : nous sommes au près !!!!!!.
Remontée du chenal de Saint Malo avec virement de bord puis prise de coffre en attendant l’ouverture du barrage.
Midi, passage du barrage et la Rance se fait au moteur : le vent est trop faible.
Arrivée à Plouer sur Rance et aide de Thierry, l’adjoint au port, pour l’amarrage.

Je profite d’être au port pour hiverner Coclico. En octobre, il sera au sec………..et en préparation pour de nouvelles aventures

Tour de Bretagne

Tour de Bretagne

Cette année, convoyage de Coclico de Arzal à Plouer sur Rance. L’occasion, pour moi, de découvrir ce first 30 de 1978.

C’est le départ de Arzal. La grue du chantier est en panne, je partirai sans carénage.
13h30, je largue les amarres, direction l’écluse,. Plusieurs bateaux patientent : horaire prévu 14h. Finalement, les portes s’ouvrent à 15h. Le marinier m’indique où me placer et la manœuvre se passe sans souci.
Le Sas est rapide. Vive la Vilaine; Je suis un vieux gréement que je perds rapidement, mon moteur n’est pas assez rapide.
Puis sortie de la Vilaine en direction du Crouesty. Vent NE 4, Coclico avance bien et est un peu volage. Sans pilote, c’est compliqué de tout faire. Je m’adapte : la carte est dans le cockpit.
Passage des bouées, château d’eau, pointes. L’arrivée au Crouesty se fait sans encombre. Un marinier m’aide à me placer.

Après une nuit au mouillage devant Locmiquélic (pas de place au port), départ avec 1 ris dans la GV hissée et moteur.
La sortie du chenal se fait sans encombre : il est large.
La nav’ est plaisante : mer plate, vent portant et Coclico avance bien. Arrivée à Concarneau à 13h : il fait chaud.

Départ de Concarneau à 12h. Un couple d’anglais lâche mes amarres et ….me suive. Peu de vent et il est portant. Je hisse uniquement le génois et les anglais aussi ………ou l’inverse. Nous faisons route ensemble jusqu’à la Sud « La voleuse » . Puis nos chemins diffèrent, eux vers Bénodet, Coclico vers Loctudy

Départ pour Saint Evette, mouillage près d’Audierne. Nav’ paisible. Coclico file. Il avance bien, ce voilier !!! Dauphins devant Eckmuhl. Arrivée 1er au mouillage, il se remplit petit à petit.
Intervention du bateau Phares et balises pour entretien. La SNSM est à côté. J’espère ne plus jamais la voir d’aussi près.

GV hissée, je pars à 10h se Saint Evette, direction le Raz de Sein puis Camaret.
Nous sommes plusieurs bateaux à avoir la même idée. Au près bon plein, Coclico est agréable à barrer et file. Nous faisons la course avec les autres bateaux.
Vue sur Thévennec et près serré. Destination le chenal vers Brest.
Un RM 13 me dépasse, la musique à fond. Il ne m’avait pas vu. Puis chenal et arrivée dans la baie de Camaret. Le vent forcit.
Dans le port, plusieurs personnes prennent mes aussières et m’aident à m’amarrer. Quel comité d’accueil !!!!. Le RM est là. Le marinier est fort sympathique.

Le départ est matinal 5h30 pour passer le chenal du Four…..avec le courant.
Vent SW 2 jusqu’à l’entrée du Four puis pétole. Le chenal se fait au moteur. Je me fais doubler.
A la sortie du chenal, le vent revient, ce qui permet de remettre les voiles. Beaucoup de monde à l’Aberwrac’h. Je m’amarre sur le ponton extérieur. Cela bouge à chaque passage de bateaux à moteurs.

Direction Roscoff, le port en eau profonde Bloscon.
Au début du vent et du vent dans le bon sens. Et après pas de vent et du courant pas toujours dans le bon sens. Journée moteur casse pied. Arrivée à Roscoff sans encombre.

Direction Trébeurden. Petite nav’.
Malgré un vent faible NW, Coclico file. Il est agréable ce voilier : léger et vif. D’ailleurs, nous doublons 2 voiliers que nous retrouvons dans le port de Trébeurden.

Départ marée haute à Trébeurden puis direction Tréguier. Sortie sans encombre mais la brume arrive rapidement et pas le vent. C’est guère facile la brume au moteur :non seulement je n’ai pas de visibilité mais en plus je n’entends que mon moteur (et pas celui des autres bateaux). Le vent revient….J’entends une corne de brume, un moteur et finalement voit un voilier à l’arrière.
En fin de journée, la brume se lève : le Jaudy se fait avec visibilité. Arrivée de Coclico à Tréguier avec l’aide d’un marinier : il y a du courant !!

Départ matinal et avec le courant, direction Saint Quay portrieux. En résumé : brume, pétole. Nav’ longue et bruyante. Arrivée tardive à Saint Quay portrieux.

Dernières étapes Saint Malo puis Plouer.
Arrivée sans encombre à Plouer ….à marée haute !!!!.

Nettoyage et préparation pour le chantier. Coclico a besoin de quelques aménagements

Iles au sud de la Sicile

Cette année, 3 semaines de navigation. Cela fait peu et justement je souhaite en profiter : ce sera le tour de la Sicile par les iles éoliennes, Ustica, Egadi, et enfin Pantelleria
Avitaillement fait, départ le 29/06 dans la matinée après avoir dit au revoir aux copains. Objectifs Taormina

Le début est prometteur du vent Sud Ouest. Atypik avance bien avec son solent. Cette fois-ci, j’ai décidé de le gréer….pour voir.
Passé la pointe Passero, le vent passe au Nord et mollit : 3 heures de moteur, puis il revient. Mais devant Syracuse, je m’arrête.
Cette navigation m’a fait réfléchir. Programme trop ambitieux, je décide d’aller à Malte.

Malte

Départ de Syracuse. Peu de vent au départ mais portant puis il forcit, forcit. Lors du du cap Passero, le coup de vent annoncé est bien là. 1 ris dans la GV es la voile et génois un peu enroulé, Atypik avance à 6-7 nœuds. Un vrai plaisir des vagues sur le pont et un peu de gite.
Cela continue jusqu’à 20 M de Malte. Le vent baisse alors. je remets toute la voile et arrive à Valette au mouillage Rinella à 3 h. du matin…fatiguée et heureuse de ma nav.

Après un dimanche au mouillage, départ lundi 8h30, direction le sud de Malte. Le vent est Nord ouest. Passage d’un banc de dauphins. Mouillage dans la baie de Marsaxlokk.
Vue sur un port de commerce et une centrale électrique !!!!!
Ravitaillement dans la ville

Faire te tour de l’ile dans le sens horaire.
Départ 8h30. le vent faible est nord ouest comme souvent. Je tire des bords et Atypik avance bien. Début d’après midi, le vent forcit et devient plus nord ce qui m’arrange.
Passage entre Comino et Gozo. Attention au trafic incessant des ferries, navettes, jets ski et autres.
Pas de places dans les 2 criques au nord de Comino, je m’arrête à Mellieha baie devant des falaises oranges.

Le vendredi, un coup de vent est annoncé. Navigation vers Grand Harbour Marina, pour être protégé.
Petit temps . Accueil cordial à Grand Harbour Marina.
A terre, j’en profite pour faire des courses et visiter Sengléa et Vittoriosa.

Lampedusa

Même si la mer est encore formée, je pars le samedi matin. Le vent est toujours là. Direction Lampedusa. La navigation le long de la côte Est puis Sud de Malte est aisée. Vent portant. Atypik avance à 5-6 noeuds. Vers 18h, le vent forcit 5 toujours portant ……A l’approche de Lampedusa, la mer se forme…..Pas facile, pas facile.
Heureusement, en arrivant au sud de l’île, la mer se calme…..mais pas le vent. J’attends le lever du jour pour mouiller à Cala Malluk, près de l’aéroport mais l’eau y est transparente.

Linosa

Après un dimanche au mouillage, direction Linosa. Le vent est nord ouest, force 3. Du près.
Un voilier prend de l’avance. Atypik le suit, avec un près serré. le courant porte à l’est.
La nav est tranquille et agréable. Nous doublons le voilier. Moteur pour lui, nous continuons sous voiles jusqu’à l’arrivée à Linosa. Mouillage dans la baie entourée de roches noires, rouges, jaunes.
Séjour à Linosa : île encore sauvage, réserve naturelle. Je la trouve magnifique.

Pantelleria

Départ pour Pantelleria. Vent nord ouest, comme d’habitude et Atypik fait du près. Nous avançons bien.
Cela refuse, virement de bord. La nav est agréable, Atypik aime le près.
Arrivée au petit matin, mouillage à Porto Dietro isola. 2 bateaux sont au mouillage et partent dans la matinée.

Nuit calme et reposante. Départ pour retrouver la Sicile.
Vent nord est, au près. Et puis, plus rien. Finalement, beaucoup de moteur pour arriver à Licata le dimanche.
Reprise de la place habituelle.
Les quelques jours avant mont départ sont consacrés aux travaux d’hivernage.

Italie du sud

Licata
Prise en main de Atypik depuis mon dernier passage. Joints de lattes de teck du cockpit refaits, carénage, graissage de l’hélice moteur.
Rencontre avec Marc et Marie Claire. Maurice, resté au port cet été, me donne un coup de main pour les courses et me file des tuyaux.

Le parcours

De Licata à Syracuse
Ca y est, je suis prête pour une 1ere navigation vers Syracuse. Le temps est clément et le vent dans le bon sens.
Il le sera jusqu’au cap Passero, au Sud Est de la Sicile. Ensuite, le vent à dominante Nord m’accueille. Du près tout le le long de la côte Est jusqu’à Syracuse prolonge ma navigation qui finalement se terminera au moteur en début d’après midi.
Le jeudi est consacré à la préparation de la navigation pour Gallipoli et aux courses.

De Syracuse à Gallipoli (Pouilles)
Départ pour une navigation de 220 milles en ligne droite.
7h30, je lève le mouillage. vent portant toute la journée et Atypik avance bien. Le vent est toujours stable pendant cette 1ere nuit jusqu’à l’arrivée des orages. Juste le temps de prendre le 1er ris, le vent forcit et le pilote décroche. je n’ai pas le temps de prendre un 2eme ris. Je prends la barre. Des trombes d’eau s’abattent sur nous, ce qui aplatit la mer.
Après ce passage pluvieux, nous reprenons nos habitudes : cap vers le Nord Est et ciel sans étoiles. L’entrée dans la mer ionienne est nuageuse.
La 2eme journée ressemble beaucoup à la 1ere : portant, peu de vagues. La nuit qui suit débute au moteur faute de vent. Puis orages à nouveau. Difficile de garder les yeux ouverts cette fois-ci. Heureusement, tôt le matin, le vent reprend, la mer est calme et je me permets des siestes d’une 1/2 heure revigorantes.
L’après midi, après une période de pétole, le vent tourne Nord et nous oblige à faire du près . Finalement, nous arrivons en début de soirée dans le port de Gallipoli. les marinas (Bleu Salento, Portolano) sont complètes.
Après plusieurs tours dans le port, je vois des silhouettes sur un bateau jaune et leur fais signe. Ils m’indiquent d’accoster sur le quai derrière leur bateau. C’est le quai des gardes côtes : interdiction d’y rester. Après palabres et échanges avec les gardes côtes, je peux rester sur ce quai la nuit, le lendemain, j’amarrerai sur le quai de transit.
Les jours qui suivent sont consacrés à quelques réparations : déblocage d’un winch, changement de lazy jack et à la visite de Gallipoli : dédale de rues étroites et d’escaliers.

De Gallipoli à Laghi di Sibari (Calabre)
8 heures, départ réfléchi car le vent me pousse sur le quai. Avec une garde, des pares bates et une marche arrière sur ma garde, Je fais pivoter Atypik et je sors de la place.
Halte à la pompe à Gaz oil, la manœuvre est moins jolie : Atypik se retrouve coincé entre un catamaran et le quai. Impossible de m’en sortir seule. Heureusement aucun dégât et le pompiste m’aide à déplacer Atypik.
Ensuite, 72 milles pour atteindre Laghi di Sibari.
Navigation compliquée : du vent, pas de vent, du vent, pas de vent.
En début de soirée, se rapprochant de la côte calabraise, nous avançons vers un orage. Finalement, il nous frôlera : le vent forcit, un peu de pluie et le pilote supporte. La nuit se finit au près.
Laghi di Sibari est une immense marine située derrière un banc de sables, le long du canal Stombi. Pour y entrer, je fais appel au service du pilote qui m’indiquera le chemin. Dans le chenal et canal, la hauteur d’eau est limite (inférieure à celle indiquée dans le guide nautique) mais cela passe. Luigio, le pilote connait la route. A quai, grands remerciements.
Au ponton visiteurs, il y a de la place. cette immense marina semble abandonner : presque vide, douches froides, pas de bus pour aller en ville En contre partie, le personnel est très accueillant et disponible.
Marina à la campagne.
Rencontre avec Jean Louis et Jérôme qui naviguent sur un RM 800.


De Laghi di Sibari à Cariati
Initialement, je pensais retourner dans les Pouilles, à Santa Maria di Leuca. Mais, dès le départ, le pilote n’a pas voulu fonctionner. Direction Cariati, au moteur. Dépannage par le chantier.
Rencontre avec Mickael et son épouse, des allemands qui vivent la moitié du temps à Cariati, l’autre en Allemagne. Ils en profitent pour m’emmener voir la vieille ville. Cela vaut le coup.

De Cariati à Crotone
Départ matinal, de Cariati et le pilote semble vouloir fonctionner. Navigation avec trop peu de vent. Je suis obligée de mettre le moteur lorsque nous ne dépassons pas les 1 knots. Arrivée à Crotone à 18h au Yacht Club Kroton.

De Crotone au Castella
Vent SW pour le début da la navigation, très perturbé au niveau du cap Colonne. Le vent change de direction, de force très vite. Réglages obligatoires des voiles pour avancer. Je suis un voilier qui finalement craque et affale les voiles pour mettre le moteur. Passé le cap Colonne, direction Le Castella avec un vent forcissant : 15 à 20 noeuds.
Le port est petit et l’entrée dans la marina est normalement draguée à 2 mètres. N’étant pas sûre, je ressorts du port et interpelle des personnes rentrant dans le port sur un petit voilier. J’ai beaucoup de chance, Franco De Santis m’accompagne pour trouver une place dans le port. Je peux y rester 3 nuits : un avis de vent frais est annoncé.
Pendant ces jours, Franco, moniteur de voile, me propose de participer aux cours de voile ce qui me permet de découvrir la côte de plus près, m’oblige à apprendre quelques mots italiens. Super séjour.
Pour plus d’infos sur des cours de voile en Calabre : ostro.it


De Castella à Rocella Ionica
Départ matinal pour arriver avant la nuit. Le vent est passé, peu de vent pour le départ. La mer est belle et le moteur est en marche. Le vent revient et Atypik avance au près bon plein, allure qu’il aime. Arrivée avant la tombée de la nuit. Accostage sur un catway.
Découverte d’un cimetière à bateaux dans le port, visite de la ville.

De Rocella Ionica à Naxos Giardini
Du vent. Du vent dès le départ et dans le bon sens. Atypik avance bien jusqu’au milieu de la nuit où la pétole arrive. Après 3 heures de moteur, vent de Nord Ouest qui fait arriver en fin de nuit à l’approche de Taormine.
Mouillage à Naxos Giardini devant le port. Repos. Visites et baignade.

De Naxos Giardini à Riposto
Départ avec vent portant. Arrivée devant Acireale, joli petit port de pêche. Pas de place pour Atypik et bouts qui trainent dans l’eau. Je rebrousse chemin pour arriver en milieu d’après midi à Riposto, au pied de l’Etna.

De Riposto à Syracuse
Départ matinale et arrêt au poste de GO.
Peu de vent puis cela monte……un tout petit peu. Atypik est au portant. La côte est jolie et contractée avec les couleurs.
A l’approche de Syracuse, pluie, trombes d’eau, mouillage difficilement visible : Atypik est rincé. Arrivée de nuit au mouillage après la pluie et avant l’orage. Il y a du monde au mouillage …protégé.

De Syracuse à Ragusa
Repos à Syracuse. Je retrouve Pierre Olivier, navigateur solitaire. Nous décidons de partir ensemble de Syracuse pour faire la route ensemble. Atypik est plus grand et est devant mais sous spi, Pierre Olivier nous double. Vent portant de 10-12 noeuds jusqu’au cap Passero. Le tonnerre gronde sur terre…..Réduction de voiles et orages, trombes d’eau, visibilité limitée et …..plus de pilote automatique. Difficile de stabiliser Atypik au portant après l’orage. Je suis Pierre Olivier jusqu’à Ragusa. Accueil sympathique malgré une manœuvre ratée pour prendre la place de port. Réparation du pilote : problème de connexion électrique à priori.

De Ragusa à Licata
Peu de vent dans le port de Ragusa pour le départ. Par contre, à la sortie, cela change. 2 ris dans la GV………Pour tout enlever et arriver à Licata sous 8-10 nœuds vers 17h. Je ne reconnais personne sur le ponton.
Atypik est à bon port après cette virée vers les Pouilles puis la Calabre. Hivernage.

Tour de Sicile

Atypik au chantier

Licata

La 1ere semaine est consacrée à l’entretien : Atypik est au chantier.
– Carénage,
– Nettoyage de l’hélice,
– Contrôle des passes coque,
– …..
Chantier Océanica prof et familiale : Oncle gueulard et employés patients.

Le parcours

Syracuse

Atypik est prêt.
Départ pour Porto Palo vers 9h avec l’aide de Christian et Marie Christine. Atypik file bien vers l’Est. Et devant Porto Palo vers minuit, je n’ose pas entrer de nuit dans ce mouillage. Je continue finalement vers Syracuse. Arrivée au mouillage de Syracuse à 9h du matin.
Repos mérité.
Le mouillage est protégé et calme loin de la ville et de ses bruits.

Rencontre avec Laurent et Rosa lors de l’essai de mon canoé tout juste réparé d’une fuite. Ils me proposent leur aide pour le retour. Finalement, elle sera inutile. Visite de la ville.

Catane

Départ de Syracuse pour Acitrezza. En route, j’appelle et le port est plein. Je me détourne vers Catane. Peu de vent donc je mets le moteur. Rencontre avec des dauphins et arrivée tardive à Catane, marina Etneo.
Le lendemain, je visite la ville : superbe marché et centre historique à voir.

Le port est trop cher pour Atypik. Je ne reste qu’une nuit et départ pour Reggio di Calabria

Reggio di Calabria

Le début de la navigation est tranquille, nouvelle rencontre avec des dauphins. Le cap est correct. En cette nuit, j’ai vu sur des éclairs situés en terre, sur Riposto. Magnifique mais l’orage arrive rapidement en mer. Réduction des voiles : vent à 25 noeuds. Je n’ose pas laisser le pilote barrer car la barre est un peu dure.
Et puis, cela se calme et j’arrive en Calabre en début de matinée. Repos puis visite de la ville.
Petite marina accueillante proche du centre ville.

Vulcano

Départ pour Vulcano.
Discussion avant avec des voisins italiens. Nous devrions faire le même parcours et partons ensemble.
Pour le détroit de Messine, ils vont plus vite …..au moteur et je les perds rapidement de vue.
A la sortie du détroit, direction Vulcano. Ayant marre du moteur, je mets les voiles et Atypik avance ….lentement.
Finalement, j’arrive devant le mouillage de Vulcano vers 2h du matin. Ronds dans l’eau, sous voiles, pour rentrer de jour dans le mouillage. J’y arrive vers 7h. Le mouillage est rempli : présence de plusieurs voiliers de location.
Repos mérité. Puis, visite de l’île et tour d’un des cratères.

De retour sur Atypik, baignades parmi des bulles d’air puis entretien :
– une goupille de maintien d’une des pales de l’hélice est sortie. Remise en place. A contrôler régulièrement.
– Mon canoé se dégonfle à nouveau… Je le laisse se sécher et je réparerai au prochain port. Chez le shipchandler de Vulcano, j’ai trouvé une colle, à priori, adéquate.

Palerme

Le temps est clément, pourtant, la météo prévoit un orage vers Palerme.
Départ vers 10 h de Vulcano. Peu de vent, très bien pour lever l’Ancre.
Je ne mets pas le moteur et Atypik avance doucement.
Après plusieurs heures de peu de vent, cela monte avec un temps gros et pluie. Pour la nuit, je diminue la voilure : 1 ris et Foc 1, pour prévenir de l’orage qui met du temps à venir ….mais qui arrive bien.
L’orage est sur Cefalu. Atypik navigue en parallèle pendant plusieurs heures.
Malgré la météo prévue, le vent ne diminue pas et doit même augmenter. Vivement Palerme.
A Palerme, l’omeggiari de la marina Galizzi m’aide à la manœuvre d’amarrage. Super car il y a du vent.
60 € la nuit négociée à 50€ car je vais y rester plusieurs jours, le temps de se reposer, de visiter, de réparer.
Après nettoyage et réparation du canoë, visite de la ville, ses ruelles, marchés et monuments bien sûr.

Rendez vous pris à San Vito Lo Capo avec Patrice, un ami qui vit sur son bateau « Aquarelle » et qui est de retour en Sicile.

San Vito Lo Capo

Départ matinal et tranquille. Peu de vent dans la journée. Pour ne pas arriver trop tard, moteur finalement.
Il fait nuit et personne ne répond lorsque je suis devant le port. Finalement, on m’attend. Place prise après plusieurs tergiversations et ………engueulades.
Diner chez Patrice, en pleine forme et toujours autant râleur.

Favignana

Réveil sous orage à San Vito. cela se calme, idéal pour le départ.

Route vers Marettimo…..Mais le vent régulier force 4 est de face. Je m’arrête à Favignana au mouillage dans le port. La nuit est tranquille.
Le lendemain, j’en profite pour contrôler les pales de l’hélice du moteur : tout va bien. Départ pour Sciacca, la météo est propice.

Sciacca

Le vent est faible mais dans la bonne direction. Je fais route parallèle avec un vieux gréement.

Nos routes divergent au niveau de Mazzara de Vallo.
Dommage.
Pendant la nuit, orage à terre et orage au large. Atypik est cerné : réduction de voiles au cas où l’un des orages viendrait sur nous.
Il y a du vent, heureusement, force 3. Atypik avance et juste avant d’arriver à Sciacca, nous croisons de nombreux chaluts pour la sortie en mer.
Arrivée à Sciacca à 2h du matin. Personne du port pour m’aider à la manœuvre d’accostage, j’accoste le long du quai puis déplace Atypik à l’aide des aussières pour le placer cul à quai avec pendilles.
La nuit est méritée.
Le lendemain, nettoyage. Un fort coup de vent d’Ouest est annoncé pour plusieurs jours. J’en profite pour visiter la ville.

Gozo

Le coup de vent est passé. Pas de dégâts sur Atypik malgré de la houle (un peu) rentrant dans le port et des nombreux à-coups sur les amarres.

C’est le départ. Les voisins canadiens m’aident. ils ne partiront que le lendemain : ils attendent que la mer se calme pour aller à Favignana.
Peu de vent au départ mais dans le bon sens. Atypik est au portant. La lune est pleine et le ciel étoilé. C’est magique.
A l’approche de Ghozo, le vent forcit et oblige à une réduction de voilures. Cela soulage le pilote.
J’arrive sur Ghozo en fin de matinée. Dans le port, les ferries sont nombreux et la place est restreinte. Que cela ne tienne, Atypik est amarré.
Formalité, sieste et promenade.
Le lendemain, je vais au mouillage sur l’ile d’en face Comino.
Dernier mouillage, dernière baignade avant Licata. C’est calme

Licata

Départ pour Licata et dernière nav.
Vent portant sur la moitié du parcours puis contre à la fin.
Arrivée de nuit à Licata.
Après une sieste méritée, place à la préparation de Atypik à l’hivernage.

Lampedusa – Tunisie – Pantelleria

Licata – Préparation à la navigation

La 1ere semaine est consacrée au carénage, pose de l’antifooling, changement de passes coques et quelques bricoles. Tout se passe bien jusqu’à la remise à l’eau où un passe coque doit être serré.

Le parcours

La navigation

Lampedusa

Après un dimanche pluvieux, départ pour Lampedusa : 120 M avec un avis de vent frais au travers.
GV haute avec Genois

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Entre-Licata_Lampedusa-Atypik.jpg.

puis 1 Ris avec Foc 1, je finis sur Lampedusa avec 2 Ris, Foc 2. Atypika bien marché, …..trop…
Arrivée devant le port, à 7 heures du matin, je ne me sens pas de rentrer seule (personne ne répond à la VHF). Je m’abrite à Cala Maluk, petite crique.
Après nettoyage et sieste, Giuseppe et Francesco m’accueillent sur leur ponton privé à Cala Salina. Ponton gratuit avec eau et électricité mais il faut choisir la place car quelques unes sont peu profondes.

Je reste 2 jours pour visiter la cote et ses calas, découvrir le port, le centre aride, me balader dans la ville.

Tunisie : Monastir – Mahdia – El Jem

Peu de vent de prévu pour aller à Monastir mais j’ai envie de partir : 30 heures dont 5 heures de moteur pour faire 90 Milles. Pas rapide, cette fois ci Atypik.

L’accueil des Tunisiens est chaleureux et les formalités sont rapidement faites.

C’est laîd : les commerces ont des horaires d’ouverture restreints, Mehdi (voilier sur le port de Monastir) m’indique où trouver un guichet disponible près du port.

Et les jours suivants, je visite : Monastir avec sa Médina, son Ribat, le mausolée de Bourguiba, le marché, la plage……..et le port de pêche de Monastir situé à environ 2 km du port de plaisance.

Mahdia n’est pas loin en métro, j’en profite pour m’y promener pendant une journée et découvrir le port, la médina et les artisans tisserands.

El Jem n’est pas loin de Monastir, non plus, avec le métro puis le bus. Surprenant, un amphithéâtre se dresse au milieu de El Jem, magnifique. Magnifique aussi le musée présentant une ancienne maison avec ses mosaïques, poteries, ……

Tunisie : Beni Kiar

Beni Kiar est un port de pêche situé à 40 Milles de Monastir. 8 heures pour les faire au portant avec un petit vent. Une personne sur le port est là pour prendre mes amarres. Attention, le port a peu de profondeur et Atypik a 2 mètres de tirant. Cela passe……………juste.

Visite du port de pêche et rencontre avec les chats. Chicha, une petite minette pas farouche, m’adopte et nous allons passer mon séjour ensemble : le thon en boite est meilleur que les sardines fraîchement pêchées. Atypik devient son territoire.

Je fais connaissance d’un couple de français à la retraite qui a mis son bateau nouvellement acheté à hiverner à Beni Kiar.

Tunisie : Kelibia – Kerkouane

Départ tôt pour Kelibia, après les formalités réalisées.

La navigation est aisée même s’il y a peu de vent. La carène de Atypik étant propre, il avance………………doucement. A Kelibia, je me mets à couple d’un voilier américain.

Le lendemain, je fais connaissance de Habib, le gardien qui vit sur le port et assure la sécurité. Il vit des pourboires que les plaisanciers lui donnent. Très sympathique.

Visite du port, de la forteresse qui donne une vue magnifique sur la mer, puis de la ville et de son marché.

Kerkouane est à 20 mn en taxi et comprend un site archéologique découvert en 1952.

Pantelleria

Un avis de vent frais est annoncé et je pars vers 8h30 après des formalités un peu longues cette fois ci. La douane a pris son temps.
Le vent est portant, Atypik avance bien même si les vagues le font cabrer.
Au port, je choisis Porto nuevo car plus sûr lorsqu’il y a du vent de NW, ce qui est fréquent.
Léonardo m’accueille : je peux rester 4 jours.

Je visite le château, un site archéologique puis le nord de l’Île. Île verte avec des vignes à foison, le lago de Venere, del Arco del Elefante,…..

Nouveau voisin : un Sun Legend 41 de 1986 Glob’Bulle, idem que Atypik, surprenant.

Pantelleria – Licata

Je pars avec un peu de vent. Atypik avance bien puis ralentit car le vent mollit. Un autre voilier sur la route. Je finis au moteur. Après 24 heures de nav’, je suis contente d’arriver car fatiguée.
Maria, de la Capitainerie, m’accueille les bras ouverts.

Après un bon repos, le temps est venu de désarmer Atypik pour l’hivernage.

Licata- Lampedusa – Malte

Licata

Avant de partir vers Lampedusa, entretien prévu :

– changement de plexiglas, de joints sur hublots
– carénage et réparation de la jupe.

J’en profite pour visiter Licata un peu plus longuement : château, cimetière et rencontres imprévues.

Au de bout de 2 semaines, Atypik est fin prêt et Jean Baptiste arrive.

Lampedusa

La météo prévoit du vent mais pour Lampedusa, nous devrions être travers. Finalement, pas tout à fait. Nous passons la navigation au près et trempés. Arrivés à Lampedusa vers 5 heures du matin, nous nous couchons, vannés.

Responsable du port cordiale et visite de la ville.

 

                 Le  lendemain, départ pour Cala Pisana : plus jolie sur le guide nautique qu’en réalité.

Gozo :

Départ pour  MGarr Ix Xini sur Gozo. Pas de vent et 21 h de moteur. Le frigo est froid et les batteries rechargées.
Arrivés en début d’après midi, mouillage sur ancre et bout à terre. Visite de la ville.

Malte :

Direction Malte : vent et cap direct. Mouillage sur bouée à Marsalookk.
Nous sommes dimanche : marché local typique et pour touristes.

Et puis, direction La valette. Le pilote nous lâche. Tant pis.
Nous allons au mouillage à Rinella et débarquons à la recherche d’un shipchandler. Nous le trouvons mais il ne pourra rien faire pour nous compte tenu de nos délais trop courts.

Visite de la ville et repos car nous restons une nuit supplémentaire compte tenu de l’avis de grand frais annoncé.

Le mercredi, après l’avis de grand frais, nous partons pour Saint Paul’s bay puis Licata.
Brume en arrivant près de Licata. Arrivée à 4 heures après une navigation au près bon plein. Atypik est bien.

La Sicile

La Sicile

Arrivée en Sicile en début d’après midi à San Agata di Militello. Marina déserte : cela surprend. Nous y restons 2 nuits afin d’éviter un coup de vent.

Le jeudi matin, tout est prêt pour le départ ………….sauf le moteur : impossible de démarrer, la batterie est HS. Finalement, après intervention d’un électricien, Atypik part le samedi tôt  pour Cefalu, au mouillage. Réveil au matin sous orages, tonnerre et rafales de 28 noeuds. Je décide de me protéger au port, Lune est ravie et rend visite aux voiliers à quai. Visite de la ville.

Puis mouillages jusqu’ San Vito Lo Capo, port au nord ouest de la Sicile. L’accueil des ormegiatorri  y très chaleureux.  Atypik reste 2 nuits.

Mouillage à Levanzo et arrivée ventée au port de Mazara Del Vallo. Accueil à nouveau chaleureux et Lune est la mascotte du ponton.

Et puis, départ pour Schiacca. Le vent est contraire ainsi que les vagues. Journée un peu difficile. Atypik arrive à Schiacca de nuit. Je suis seule et personne pour prendre mes amarres. Finalement, après plusieurs tours d’honneurs dans le port, je distingue la silhouette d’un homme sur l’unique voilier habité. Il m’aide à accoster et m’offre un verre de vin rouge…Sympa.

Le lendemain, visite du parc archéologique de Selinunte : impressionnant.

Départ pour Empedocle sous la pluie et arrivée ensoleillée puis direction pour Licata, destination finale. Force 6 : au portant. Atypik avance à 6-7 noeuds et Lune dort dans le carré.

L’arrivée à Licata est ventée. Heureusement, aide du personnel de la capitainerie et de futurs voisins d’hivernage. A peine, arrivée, Lune est sur le bateau voisin.

De nombreux voiliers hivernent : rencontres, échanges des bonnes adresses, entraides, vernissage…. ponton sympathique.

De Corse en Italie

Corse – Italie

Au départ d’Ajaccio, une grande nouveauté pour moi : la navigation avec 2 garçons de 6 et 8 ans.
Une découverte également pour eux.

1ere semaine ventée : Atypik un peu gîté, sortie des parkas, début de mal de mer, mouillages rouleurs et gâteau au citron à Girolata pour laisser passer un coup de vent.

Et puis visite de Calvi et remontée tranquille jusqu’à Bastia où les mouillages sont calmes et les baignades nombreuses et …………………attendues. Rencontre avec un poulpe.

A Bastia, débarquement de cette petite famille et rencontre avec une romaine Elisabetha qui découvre la Corse sur son voilier.
Rencontre également avec Olivier et Gérard, voileux basés à Bastia.

Départ de Bastia, seule, vers les iles toscanes : d’abord Elbe, puis Giglio (attention aux cailloux) et Gianutri. Mouillages bondés mais côtes jolies.

Et puis navigation le long de la côte italienne : mouillage à Marinella et direction Porto turistico di Roma pour éviter un coup de vent. Rencontre avec Pierrick, un couple de français vivant depuis plusieurs année sur leur voilier.
Visite de Rome.

Ensuite quelques mouillages avant de retrouver Annie et Pierrick à Gaeta, à la base nautica Flovio Gioia (accueil chaleureux).

Après un coup de vent, Atypik continue à longer la côte italienne en privilégiant les mouillages jusqu’au port de Pozzuolli où un équipier me rejoint.