Tour de Sicile

Atypik au chantier

Licata

La 1ere semaine est consacrée à l’entretien : Atypik est au chantier.
– Carénage,
– Nettoyage de l’hélice,
– Contrôle des passes coque,
– …..
Chantier Océanica prof et familiale : Oncle gueulard et employés patients.

Le parcours

Syracuse

Atypik est prêt.
Départ pour Porto Palo vers 9h avec l’aide de Christian et Marie Christine. Atypik file bien vers l’Est. Et devant Porto Palo vers minuit, je n’ose pas entrer de nuit dans ce mouillage. Je continue finalement vers Syracuse. Arrivée au mouillage de Syracuse à 9h du matin.
Repos mérité.
Le mouillage est protégé et calme loin de la ville et de ses bruits.

Rencontre avec Laurent et Rosa lors de l’essai de mon canoé tout juste réparé d’une fuite. Ils me proposent leur aide pour le retour. Finalement, elle sera inutile. Visite de la ville.

Catane

Départ de Syracuse pour Acitrezza. En route, j’appelle et le port est plein. Je me détourne vers Catane. Peu de vent donc je mets le moteur. Rencontre avec des dauphins et arrivée tardive à Catane, marina Etneo.
Le lendemain, je visite la ville : superbe marché et centre historique à voir.

Le port est trop cher pour Atypik. Je ne reste qu’une nuit et départ pour Reggio di Calabria

Reggio di Calabria

Le début de la navigation est tranquille, nouvelle rencontre avec des dauphins. Le cap est correct. En cette nuit, j’ai vu sur des éclairs situés en terre, sur Riposto. Magnifique mais l’orage arrive rapidement en mer. Réduction des voiles : vent à 25 noeuds. Je n’ose pas laisser le pilote barrer car la barre est un peu dure.
Et puis, cela se calme et j’arrive en Calabre en début de matinée. Repos puis visite de la ville.
Petite marina accueillante proche du centre ville.

Vulcano

Départ pour Vulcano.
Discussion avant avec des voisins italiens. Nous devrions faire le même parcours et partons ensemble.
Pour le détroit de Messine, ils vont plus vite …..au moteur et je les perds rapidement de vue.
A la sortie du détroit, direction Vulcano. Ayant marre du moteur, je mets les voiles et Atypik avance ….lentement.
Finalement, j’arrive devant le mouillage de Vulcano vers 2h du matin. Ronds dans l’eau, sous voiles, pour rentrer de jour dans le mouillage. J’y arrive vers 7h. Le mouillage est rempli : présence de plusieurs voiliers de location.
Repos mérité. Puis, visite de l’île et tour d’un des cratères.

De retour sur Atypik, baignades parmi des bulles d’air puis entretien :
– une goupille de maintien d’une des pales de l’hélice est sortie. Remise en place. A contrôler régulièrement.
– Mon canoé se dégonfle à nouveau… Je le laisse se sécher et je réparerai au prochain port. Chez le shipchandler de Vulcano, j’ai trouvé une colle, à priori, adéquate.

Palerme

Le temps est clément, pourtant, la météo prévoit un orage vers Palerme.
Départ vers 10 h de Vulcano. Peu de vent, très bien pour lever l’Ancre.
Je ne mets pas le moteur et Atypik avance doucement.
Après plusieurs heures de peu de vent, cela monte avec un temps gros et pluie. Pour la nuit, je diminue la voilure : 1 ris et Foc 1, pour prévenir de l’orage qui met du temps à venir ….mais qui arrive bien.
L’orage est sur Cefalu. Atypik navigue en parallèle pendant plusieurs heures.
Malgré la météo prévue, le vent ne diminue pas et doit même augmenter. Vivement Palerme.
A Palerme, l’omeggiari de la marina Galizzi m’aide à la manœuvre d’amarrage. Super car il y a du vent.
60 € la nuit négociée à 50€ car je vais y rester plusieurs jours, le temps de se reposer, de visiter, de réparer.
Après nettoyage et réparation du canoë, visite de la ville, ses ruelles, marchés et monuments bien sûr.

Rendez vous pris à San Vito Lo Capo avec Patrice, un ami qui vit sur son bateau « Aquarelle » et qui est de retour en Sicile.

San Vito Lo Capo

Départ matinal et tranquille. Peu de vent dans la journée. Pour ne pas arriver trop tard, moteur finalement.
Il fait nuit et personne ne répond lorsque je suis devant le port. Finalement, on m’attend. Place prise après plusieurs tergiversations et ………engueulades.
Diner chez Patrice, en pleine forme et toujours autant râleur.

Favignana

Réveil sous orage à San Vito. cela se calme, idéal pour le départ.

Route vers Marettimo…..Mais le vent régulier force 4 est de face. Je m’arrête à Favignana au mouillage dans le port. La nuit est tranquille.
Le lendemain, j’en profite pour contrôler les pales de l’hélice du moteur : tout va bien. Départ pour Sciacca, la météo est propice.

Sciacca

Le vent est faible mais dans la bonne direction. Je fais route parallèle avec un vieux gréement.

Nos routes divergent au niveau de Mazzara de Vallo.
Dommage.
Pendant la nuit, orage à terre et orage au large. Atypik est cerné : réduction de voiles au cas où l’un des orages viendrait sur nous.
Il y a du vent, heureusement, force 3. Atypik avance et juste avant d’arriver à Sciacca, nous croisons de nombreux chaluts pour la sortie en mer.
Arrivée à Sciacca à 2h du matin. Personne du port pour m’aider à la manœuvre d’accostage, j’accoste le long du quai puis déplace Atypik à l’aide des aussières pour le placer cul à quai avec pendilles.
La nuit est méritée.
Le lendemain, nettoyage. Un fort coup de vent d’Ouest est annoncé pour plusieurs jours. J’en profite pour visiter la ville.

Gozo

Le coup de vent est passé. Pas de dégâts sur Atypik malgré de la houle (un peu) rentrant dans le port et des nombreux à-coups sur les amarres.

C’est le départ. Les voisins canadiens m’aident. ils ne partiront que le lendemain : ils attendent que la mer se calme pour aller à Favignana.
Peu de vent au départ mais dans le bon sens. Atypik est au portant. La lune est pleine et le ciel étoilé. C’est magique.
A l’approche de Ghozo, le vent forcit et oblige à une réduction de voilures. Cela soulage le pilote.
J’arrive sur Ghozo en fin de matinée. Dans le port, les ferries sont nombreux et la place est restreinte. Que cela ne tienne, Atypik est amarré.
Formalité, sieste et promenade.
Le lendemain, je vais au mouillage sur l’ile d’en face Comino.
Dernier mouillage, dernière baignade avant Licata. C’est calme

Licata

Départ pour Licata et dernière nav.
Vent portant sur la moitié du parcours puis contre à la fin.
Arrivée de nuit à Licata.
Après une sieste méritée, place à la préparation de Atypik à l’hivernage.