Lampedusa – Tunisie – Pantelleria

Licata – Préparation à la navigation

La 1ere semaine est consacrée au carénage, pose de l’antifooling, changement de passes coques et quelques bricoles. Tout se passe bien jusqu’à la remise à l’eau où un passe coque doit être serré.

Le parcours

La navigation

Lampedusa

Après un dimanche pluvieux, départ pour Lampedusa : 120 M avec un avis de vent frais au travers.
GV haute avec Genois

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Entre-Licata_Lampedusa-Atypik.jpg.

puis 1 Ris avec Foc 1, je finis sur Lampedusa avec 2 Ris, Foc 2. Atypika bien marché, …..trop…
Arrivée devant le port, à 7 heures du matin, je ne me sens pas de rentrer seule (personne ne répond à la VHF). Je m’abrite à Cala Maluk, petite crique.
Après nettoyage et sieste, Giuseppe et Francesco m’accueillent sur leur ponton privé à Cala Salina. Ponton gratuit avec eau et électricité mais il faut choisir la place car quelques unes sont peu profondes.

Je reste 2 jours pour visiter la cote et ses calas, découvrir le port, le centre aride, me balader dans la ville.

Tunisie : Monastir – Mahdia – El Jem

Peu de vent de prévu pour aller à Monastir mais j’ai envie de partir : 30 heures dont 5 heures de moteur pour faire 90 Milles. Pas rapide, cette fois ci Atypik.

L’accueil des Tunisiens est chaleureux et les formalités sont rapidement faites.

C’est laîd : les commerces ont des horaires d’ouverture restreints, Mehdi (voilier sur le port de Monastir) m’indique où trouver un guichet disponible près du port.

Et les jours suivants, je visite : Monastir avec sa Médina, son Ribat, le mausolée de Bourguiba, le marché, la plage……..et le port de pêche de Monastir situé à environ 2 km du port de plaisance.

Mahdia n’est pas loin en métro, j’en profite pour m’y promener pendant une journée et découvrir le port, la médina et les artisans tisserands.

El Jem n’est pas loin de Monastir, non plus, avec le métro puis le bus. Surprenant, un amphithéâtre se dresse au milieu de El Jem, magnifique. Magnifique aussi le musée présentant une ancienne maison avec ses mosaïques, poteries, ……

Tunisie : Beni Kiar

Beni Kiar est un port de pêche situé à 40 Milles de Monastir. 8 heures pour les faire au portant avec un petit vent. Une personne sur le port est là pour prendre mes amarres. Attention, le port a peu de profondeur et Atypik a 2 mètres de tirant. Cela passe……………juste.

Visite du port de pêche et rencontre avec les chats. Chicha, une petite minette pas farouche, m’adopte et nous allons passer mon séjour ensemble : le thon en boite est meilleur que les sardines fraîchement pêchées. Atypik devient son territoire.

Je fais connaissance d’un couple de français à la retraite qui a mis son bateau nouvellement acheté à hiverner à Beni Kiar.

Tunisie : Kelibia – Kerkouane

Départ tôt pour Kelibia, après les formalités réalisées.

La navigation est aisée même s’il y a peu de vent. La carène de Atypik étant propre, il avance………………doucement. A Kelibia, je me mets à couple d’un voilier américain.

Le lendemain, je fais connaissance de Habib, le gardien qui vit sur le port et assure la sécurité. Il vit des pourboires que les plaisanciers lui donnent. Très sympathique.

Visite du port, de la forteresse qui donne une vue magnifique sur la mer, puis de la ville et de son marché.

Kerkouane est à 20 mn en taxi et comprend un site archéologique découvert en 1952.

Pantelleria

Un avis de vent frais est annoncé et je pars vers 8h30 après des formalités un peu longues cette fois ci. La douane a pris son temps.
Le vent est portant, Atypik avance bien même si les vagues le font cabrer.
Au port, je choisis Porto nuevo car plus sûr lorsqu’il y a du vent de NW, ce qui est fréquent.
Léonardo m’accueille : je peux rester 4 jours.

Je visite le château, un site archéologique puis le nord de l’Île. Île verte avec des vignes à foison, le lago de Venere, del Arco del Elefante,…..

Nouveau voisin : un Sun Legend 41 de 1986 Glob’Bulle, idem que Atypik, surprenant.

Pantelleria – Licata

Je pars avec un peu de vent. Atypik avance bien puis ralentit car le vent mollit. Un autre voilier sur la route. Je finis au moteur. Après 24 heures de nav’, je suis contente d’arriver car fatiguée.
Maria, de la Capitainerie, m’accueille les bras ouverts.

Après un bon repos, le temps est venu de désarmer Atypik pour l’hivernage.