De Binic à Porto

Le 12 juillet, 4 équipiers m’ont rejointe à Binic pour convoyer Atypik à Porto. Escales prévues : l’Aber Wrach si nous arrivons trop tard  devant le passage du Four puis Camaret puis le Golfe de Gascogne.

Aber wrach

Aber wrach

La météo est clémente : Force 3 voire 4 voire 5 et W voire SW. Atypik avance bien et nous

rentrons dans le chenal de l’Aber Wrach dans la nuit du 13 au 14 juillet accompagnés de feux d’artifice.

Après une courte escale et avec le courant, Atypik part direction Camaret.  Le vent faiblit et nous finissons le passage du Four contre le courant : la risée Diesel devient indispensable.
L’escale à Camaret permet de nous reposer et de réparer le moteur qui enregistre des problèmes d’alimentation de Gaz Oil. Diagnostic : bactéries dans le moteur et obstruction du tuyau d’alimentation. Un motoriste vidange la cuve (impossible d’ouvrir le regard par nous-même).
Le soir même du 16 juillet, nous partons pour le passage du raz de sein et la traversée du Golfe. Au départ,  moteur puis sous voile. Les 24 premières heures sont réjouissantes : 1/3 de la route  parcouru. Atypik avance bien, la mer est belle, comme toujours. Le moral est au beau fixe.

Dans le Golfe

Dans le Golfe

Et puis, le vent change de direction et forcit. Finalement, pendant 2 jours, nous tirons des bords dans le Golfe sous 1 ris voire 2 selon et sous Solent. Le moral n’est plus au beau fixe. Pourtant, Atypik avance toujours bien et la mer est toujours belle.

Peu de rencontres dans le Golfe excepté les dauphins : le matin, dans la journée, en bandes, petits , moyens. Ces rencontres sont étonnantes et magiques.
Arrivé près du cap Finisterre, les rencontres sont plus variées : cargo, ferry, pêcheurs. Le passage du cap se déroule aisément avec un peu de vent. Et puis la Gallice et la baie de Muros où nous faisons notre 1ere escale espagnole, le 20 juillet dans l’après-midi.

Muros

Muros

L’accueil par le responsable du port est chaleureuse de Muros (et le mot est faible) : il nous indique la place à peine rentré dans le port et nous aide à nous amarrer. Marina Muros es la « mejor » (dixit le responsable du port). La marina est récente (2011) et propose tous les commodités nécessaires. Nous profitons de cette escale pour faire quelques courses, les commerces étant à proximité du port.

Baiona

Baiona

Le convoyage de Atypik permet de découvrir la Gallice avec Caraminal (sans intérêt), Béluso : un mouillage parmi les parcs à moules et Baiona.

De Baiona, nous quittons le Portugal, direction Leixios près de Porto. Un avis de grand frais est annoncé. Finalement, la nuit se passe calmement et nous arrivons à Leixios au petit matin.
Situé à côté d’une raffinerie, le port n’est pas attrayant mais on y trouve shipchandler, soudeur et  (voir escale Leixios), restaurants typiques. J’en profite pour effectuer quelques travaux.
Changement d’équipage, direction Marina Douro sur le Douro à 4 km de Porto.

Porto

Porto