L’Espagne

Caraminas
Après la traversée du Golfe de Gascogne, je reste à Caraminas plusieurs jours et découvre la ville en me baladant dans les rues et échangeant avec les locaux. Le dépaysement est complet. La ville est petite composée de petites rues, jardin, eau. Bref complète.

Les rues et habitants me semblent pittoresques et sont accueillants. Ils allient mer et fleurs

Et le soir, dans le port, c’est la pêche aux poulpes. Presque la fête.

Pour certains, la concentration est au maximum

Et puis, il y a également les échanges avec les autres voiliers : Sylvie et Pierre avec Umy, un chien adopté aux Antilles qui naviguent sur Tyboulen. ils sont à leur énième transat et de bons conseils, Hélène qui découvre la voile sur un Sun Fizz dont le propriétaire est de Carhaix. Normalement, on se retrouve aux Antilles.
Et puis, invitation à diner sur un catamaran …………
Retrouvailles avec Roseline et Joseph qui viennent du Crouesty et ont reconnu Coclico. Rencontré la 1ere fois à Roscoff, il y a 2 ans, je le remontais alors simplement équipé d’un sondeur et d’un GPS Furuno

Ensenada de Sardineiro
Rien que pour le nom, j’ai envie d’y aller.
Départ vers 10h, Roseline et Joseph également sur leur voilier.
Oups, cela souffle surtout en se rapprochant du Cabo Finisterre. Sur l’eau, un voilier semble avoir des difficultés : GV affalée et Génois en entier qui faseye. peut être des difficultés pour enrouler.
Finalement, c’est bon, le voilier file sur Muros.
Une fois le Cabo Finisterre passé, la mer se calme et le vent aussi. Coclico file au près : il semble toujours heureux, enfin surtout quand il navigue.
Arrivée tranquille à Ensenada de Sardineiro au mouillage. J’y reste 2 nuits, histoire de profiter de la plage.

Muros
Départ matinal pour me permettre de lever l’ancre sans avoir trop de vent de face. Car elle est lourde……..et la chaine aussi.
Le vent prévu n’est finalement pas de la partie et Coclico peine à 2,5 noeuds. Et à l’entrée de la Ria de Muros, soudain, à la VHF « Coclico pour Tyboulen, Coclico pour Tyboulen ». C’est Pierre qui a vu Coclico sur l’AIS. Echanges de nouvelles et de numéros de téléphone pour rester en contact. Sympa
Finalement, nous allons mettre 8 heures pour faire 20 milles…………Arrivée à Muros pour quelques jours, un avis de vent frais est prévu dans la région. Et retrouvailles avec Roseline et Joseph.

Première ballade à Muros et je découvre les « Mariscadoras », On les retrouve un peu partout en Galice, creusant, raclant, soulevant, filtrant le sable pour y trouver les palourdes et coques piégées par les marées. Pas un homme à l’horizon, ou presque. La pêche aux coquillages à pied étant, d’aussi loin que remonte la tradition, une pratique féminine, tandis que l’on retrouve davantage les hommes sur les embarcations.

Entre temps les résidents de la maison Saint Colomban qui me suivent pendant ce voyage ont dessiné Coclico. Magnifiques dessins. Merci à vous.

L’avis de grand frais est bien là. Ces quelques jours sont consacrés à l’entretien de Coclico et à la découverte de la ville : petites ruelles tournées vers la mer, des chats et toujours des pêcheurs.

Et Sandrine m’envoie une photo, celle des aquarelles réalisées par ses 2 filles. Coclico entre mer et ciel. Superbes aquarelles. Bravo à vous, les filles !!!!!!

Pobra de Caraminal
Départ matinal de Muros pour atteindre Puerto de Cruz. Plus de vent que prévu, Coclico avance bien, portant et les manœuvres s’enchainent : 1 ris puis 2 et parallèlement réduction du génois. A la sortie de la ria de Muros, dauphins. Et puis passage entre des cailloux et l’isla Salvora. Et pétole…………La journée se termine par du moteur et absence de place pour Coclico dans Puerto de Cruz. Je me rabats sur Pobra de Caraminal où les places sont nombreuses. Ouf. Le marinero, sympa, m’indique qu’il faut réserver pour le Puerto de Cruz. Je saurai la prochaine fois.
Je reste quelques jours histoire de laisser passer 2 coups de vent, visiter la ville, trouver une manivelle de winch, …………et inviter à diner Roseline et Joseh qui sont arrivés également à Pobra de Caraminal

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Combarro
Départ de Pobra de Caraminal dans l’après midi. J’ai du mal à me décider car le vent souffle encore dans le port : 15 à 20 nœuds et la manœuvre de sortie de place n’est pas aisée seule. Finalement un Irlandais m’aide et c’est parti.
1 ris et génois un peu enroulé car cela souffle……..mais pas tant que ça. La mer est plate et le vent dans la bonne direction. La navigation est très sympa d’autant que Coclico avance bien. Passage de la pointe et entrée dans la Ria de Pontevedra.. Stop sur bouée à Porto Nuevo pour la nuit et départ le lendemain pour Combarro. Peu de vent mais cela suffit à
Coclico pour avancer. Passage de l’ile de Tambo et vue sur une usine de climatisation et des grues……………….Bof.

Et puis arrivée à Combarro. …..Et là, les couleurs et images sont différentes : petites ruelles, maisons en pierres, volets colorés et horréos (greniers galiciens où des céréales étaient stockés) à foison.
Derniers échanges avec Roseline et Joseph. Alors que Coclico va descendre vers Baiona, Laska, le voilier de Roseline voguera vers le Nord.


Baiona
Et oui, direction Baiona….en espérant pouvoir faire réparer l’anémomètre. Départ de Combarro au moteur puis le vent arrive : Coclico avance ainsi sous GV et Génois. Passage entre la côte et les iles Cies puis passage dans le canal de la Porta. Arrivée à Baiona avec l’aide d’un marinero qui m’indique que la capitainerie sera ouverte à 17h. Sur la catway, oups,…… une des planches casse sous mon poids. Ah et pas d’électricité à la borne!!!!!!! Et le pompon la capitainerie est ouverte uniquement le matin.
Bon, pas le choix…..
En attendant, visite de la ville ….sans plus à mon gout car trop touristique : boutiques pour touristes, resto pour touristes, visites pour touristes, ruelles bondées de touristes…………Je préfère m’éloigner et marche jusqu’au phare de Cabo Silleiro.

Visite des quartiers et publicité de cidre …….sur des voitures de marque française…….