Le Portugal

Povoa de Varzim
Nous sommes le mardi 15 juillet.
Après le passage de Miguel pour voir le dysfonctionnement de l’anémomètre, c’est David qui intervient pour changer le capteur de vent et de sa direction en tête de mat.
Une fois fait et le port payé, départ pour le Portugal : soit Viana Do Castello, soit Povoa de Varzim.
Au départ, mer peu agréable : les moutons sur la mer sont crées par les vagues et non par le vent.Coclico n’avance pas…..c’est normal.
Et puis passage de la Nord « El Lobo de Sileiro » et là c’est mieux. Toujours de la mer mais le vent est présent.
Vent arrière pour longer la cote portugaise et attention, cette côte est pavé de casiers de pêches.
20 nœuds sous GV seule, Coclico file. Des dauphins…
Enfin, l’anémomètre me donne la bonne direction de vent et la bonne force…C’est bien.
Devant Viano Do Castillo, le vent forcit. Finalement, pas d’arrêt dans ce port : je n’ose pas rentrer et ce n’est pas l’étale. Povoa de Varzim est à environ 20 M alors je continue.
Toujours sous GV seule, Coclico avance bien. Cela tangue mais ce ne sont que les vagues…..Dauphins à nouveau. Dès que Coclico est à plus de 5 nœuds, ils sont là ou presque pour jouer avec l’étrave.
Arrivée de nuit à Povoa de Varzim. Feux rouge de l’entrée puis les verts et le ponton.

Rencontre de Nuno, un portugais qui retape son voilier en acier et me donne quelques conseils sur les ports à visiter.
Découverte de Povoa de Varzim. 2 artistes le long du port

Puis la ville

Porto
Peu de vent est prévu pour cette journée et la météo dit vrai : moteur tout le long du trajet et pourtant j’ai surveillé les risées.
Mouillage sur le Douro. Et ce n’est pas calme : avions au dessus, vedettes sur l’eau. Le Douro est un fleuve animé.

Aveiro
Départ tardif du Douro pour avoir le courant portant à la sortie. Au moins, ce sera cela de pris. Le vent est Sud, navigation au prés, à tirer des bords le long de la côte portugaise. Coclico avance et grignote de milles au fur et à mesure de l’avancé de la journée. Dauphins par trois fois : c’est alors la fête.
Et puis arrivée dans la ria d’Aveiro de nuit et marée montante. Coclico avance alors à 6 nœuds sur le fond.
Mouillage dans la baie de Sao Jacintho entre une base militaire et un aéroport (cela ne fait pas rêver) mais le mouillage est protégé.
Lendemain, visite rapide : c’est simple, les rues sont perpendiculaires

Figueira da Foz
Départ matinal pour avoir le courant portant à la sortie de la ria d’Aveiro. Un autre voilier fait de même. Pour lui, direction Nord, pour Coclico, l’opposé.
Navigation avec un peu de vent au départ et puis cela monte. Vent portant et vitesse à 5 nœuds. Les dauphins sont là.
A l’entrée du rio Mondego, une drague drague !!!!! Coclico arrive à passer entre elle et la berge. Personne de la marina de Figueira da Foz à la VHF, mais il y a des places libres dans le port. Arrivée ventée mais tout se déroule bien.
Le lendemain, visite au bureau de la marina pour déclarer mon arrivée et trouver un réparateur de frigo. Le marinero « Tiago » est fort sympathique et fait son possible pour répondre à mes besoins.
En plus de la réparation du frigo, je fais différentes rencontres : un portugais qui a vécu quelques temps en France et connait Rennes, le Mont Saint Michel et Rouen. Et puis, il y a Mellique. Très empathique, elle est Turque et l’épouse d’un anglais. Leur voilier est dans la marina. Fin juin, ils se sont fait attaquer par des orques. Leur safran est détruit. Depuis, ils attendent avec patience et bonne humeur le passage de l’expert pour les assurances et l’arrivée du nouveau safran. Il y a aussi Philippe qui remonte, avec un ami, son voilier de Méditerranée vers Loctudy. Christophe aussi, il est arrivé de Loctudy avec son voilier il y a quelques mois et doit reprendre la mer en décembre prochain pour Bélize.
Et puis cette fort sympathique loueuse de parasols qui m’explique en Français son périple de Luxembourg à Figueira da Foz en voiture. Oh, il y a longtemps mais elle a de bons souvenirs. Sur son T Shirt est écrit « Joie de vivre »
Et le soir, spectacles de danses folkloriques ….
Le temps passe vite à Figueira da Foz……. Et j’y reste plus de temps que prévu.

Les spectacles

Dans la ville

A la plage

Nazaré
Départ avec l’aide de Christophe. Sortie de la place moyenne car finalement, il y a un peu de courant dans le port mais rien de cassé.
Et puis sortie du Rio Mondego sous GV et Génois et un peu de vent dehors, portant.

Coclico file à 5 nœuds. C’est bien….mais le speedo ne veut pas fonctionner. Je connaitrai ma vitesse que sur le fond.
Nous sommes 3 sur l’eau : 1 voilier sous GV seule, un autre sous Génois seul et Coclico, tout sorti.
Vont ils à Nazaré ?
Je ne le saurai pas. Pétole…..et ils disparaissent. Puis le vent revient.
A mon arrivée dans le port de Nazaré, un marinero, fort sympathique, m’aide à prendre ma place . Il parle très bien français.
Et puis dans les jours qui suivent, un avis de vent frais arrive, j’en profite pour faire des courses, visiter et rencontrer.
Visite de la ville et de ses ruelles. Des femmes, dans la rue, assises sur une chaise, proposent des appartements à louer. Visite du centre culturel avec comme fond de musique La Mano Négra…

La plage, ses parasols, dunes et …………..surfeurs

Et le site de Nazaré en hauteur

Sao Martino do Porto
Départ avec l’aide des Havrais, un couple rencontré sur le ponton et qui attend patiemment leur nouveau cumulus avant de continuer à descendre le long des côtes portugaises.
Petite navigation : 7MN pour rejoindre un mouillage. Le but : plonger pour nettoyer la houlette du speedo qui à nouveau ne fonctionne pas.
Après 2 heures de moteur car pétole, arrivée au mouillage. Des plages tout autour, du monde…..
Et là je découvre toutes sortes d’amusements que je ne connaissais pas : pédalo voiture, pédalo girafe, pédalo flamants rose.
Et le soir, le calme revient………………..

Et je reçois une « bafouille » de Véro, une amie. Elle, son truc, c’est le théâtre

Péniche
Arrivée à Péniche vendredi soir et depuis je prépare la navigation vers Porto Santo, l’ile la plus au nord de l’archipel de Madère : avitaillement, nettoyage et préparation de Coclico, météo, mise en service de mon téléphone satellite Iridium Go et…………..ce n’est pas simple d’autant que les connexions son capricieuses.
Entre temps, j’ai fait la connaissance de Benjamin, un français qui vit avec sa famille sur un voilier dans le port et est réparateur de voilier. Quelle bonne idée.
Il vient prendre le café sur Coclico et alors il me donne pleins de tuyaux sur mes futures navigations, m’explique la pêche exotique et comment faire un leurre avec l’emballage d’un paquet de café moulu, démonte mon speedo et le nettoie, m’explique comment fonctionne mon régulateur d’allure……..D’enfer, m’indique les informations à donner lorsque je communiquerai via mon téléphone satellite avec Philippe, la personne à terre qui me surveille !!!!!!!! Wouha……..tout ça.
Et le soir, c’est la fête : commémoration de la protectrice des pêcheurs….Bateaux illuminés, feux d’artifice et concerts.

Départ de Péniche Lundi pour Porto Santo : environ 510 MN sans arrêt. L’avitaillement est fait aussi bien pour Coclico que pour moi. Avant de partir, je reçois des nouvelles des résidents de la résidence Ehpad du Pré-Suzin de Plouer sur Rance qui suivent mon périple et en profitent pour réaliser un atelier dessin..