Pendant cette navigation, le vent, au départ Nord Est passe Sud Est pour finir Ouest. Ces changements de direction s’accompagnent de variations de force (de 0 à 5 beaufort). Pleins de dauphins qui nous ont accompagnés pendant un moment, Atypik était alors avec les voiles en ciseaux et nous avancions bien.
La 1ere fois que Atypik est arrivé à M’Dicq, c’était de nuit. 2 marinas dans ce port : une nouvellement construite où il y a de la place mais où il est interdit d’accoster (marina privée) et une marina où il n’y a pas de place et où l’on peut accoster. Ce sont les gardiens du port, très sympathiques, qui nous font une place entre les barques, les annexes et jets ski. Et ils en ont toujours trouvé pour Atypik : il faut simplement ne pas être très regardant sur l’amarrage.
Une fois Atypik amarré, visite des autorités : M’Dicq est un port d’entrée et de sortie.
M’Dicq est un port pratique car présence de douches, d’eau et d’électricité. La ville est proche et il est facile de refaire l’avitaillement dans le souk ou bien dans une grande surface située à 200 mètres de la marina. 200 dirhams la nuit. Par contre, pas de shiplanders.
Rencontre avec Philippe :
Qui fait nager ses clients avec des dauphins à partir de son voilier dans la baie de M’Dicq. Une soirée avec Philippe, c’est une soirée d’anecdotes de dauphins, de clients et autres.
M’Dicq, c’est avant tout un port de pêche :
Restaurants et sardines présents tout le long du port de pêche et ouverts tard la nuit. Ici, nous avons gouté d’autres poissons (je ne sais plus lesquels), grillés et très bons également.
A partir de M’Dicq :
Il est facile d’aller à Tétouan via les taxis collectifs. Tétouan est à 16 kms de M’Dicq et vaut la visite avec sa Médina classée au patrimoine de l’Unesco. Dans la médina, des rues bondées ou bien vides à s’y perdre, des rues colorées, des commerçants, le passage d’un enterrement,….
Chefchaouen est accessible avec taxis collectifs et / ou bus. C’est plus loin (75 km de M’Dicq) mais et cela permet de faire un passage routier dans le Rif. Chefchaouen, la ville bleue. Notre 1ere rencontre fut pour Omar, tenancier d’un restaurant pour locaux. Omar a pris le temps de nous expliquer l’histoire de sa région : partie espagnole et partie française (cela lui tenait à cœur) et nous, nous avons pris le temps de déguster ses brochettes de dinde avec soupe de fèves ………..succulentes ……….tout cela pour 2 euros !! Chefchaouen vaut le détour : Magalie voulait monter…………soit …………..nous sommes montées et la vue des toits valait le coup. Nous sommes ensuite redescendus via des rues, des impasses bleues, nous avons traversé des places bleues, nous sommes rentrées dans des boutiques bleues. Chefchaouen est très jolie.