Mallorque

Seule, enfin avec Lune, j’en profite pour naviguer de mouillage en mouillage, plus tranquilles et normalement moins chauds qu’au port.

Tour de l’ille de  Mallorque  :
Cala d’Egos

Santa Ponsa : pour laisser un coup de vent et la pluie passés.
Puerto Soller pour visiter et faire de l’entretien.
Pollença : mouillage tranquille et rencontre avec Régis : un bordelais amoureux de son voilier et de Pollença.
Puerto Cristo : mouillage pour la nuit puis port pour l’avitaillement. Déjà du monde
Cala Campos : Mouillage. La foule arrive : rencontre avec une libellule.
Portals Vels : mouillage magnifique mais trop de monde, de bruits : musique à fond et des scooters des mers …..Je pars.
San Telmo : Mouillage spacieux et courses de paddles et de canoés.Lune observe :


Retour à Andratx dans l’attente de 2 équipiers.

De Santa Pola à Mallorque

San Antoni de Portmani – Cala de Portinax  – Andraitx

Arrivée de Jean Louis et Paul lundi dans la matinée. Déjeuner d’une salade puis expresso et courses. Diner sur Atypik  avec les personnalités qui se dévoilent.

Le lendemain, départ pour San Antoni de Portmani (Ibiza). Moteur car le vent n’est pas de la partie puis Grad Voile et Génois au près pour toute la fin du parcours. En été, obligation de mouiller dans la partie W de la baie sinon risque d’amende.

Jeudi, destination Cala Portinax, au nord d’Ibiza. Vent NE force 3, au près. Arrivée à Portinax en début de soirée ce qui laisse le temps d’une baignade.

Dernière nav’ pour arriver sur Mallorque. Bien sûr moteur au départ puis le vent se lève : Atypik toujours au près. Nous arrivons au port d’Andratx vers 20h. Jean Louis et Paul débarquent le lendemain.

Seule, enfin avec Lune, j’en profite pour naviguer de mouillage en mouillage, autour de Mallorque.

Impressions de Orlane pour cette 1ere expérience de navigation de Melilla à Cartagena

« Une semaine dans un nouvel univers : la navigation sur un voilier.

Un périple au départ du continent africain, Melilla, enclave espagnole de l’autre côté de la méditerranée, un dépaysement, un autre monde, des odeurs, des langages, des coutumes, et quelques loups de mer belges en hivernage.

Commençons pour s’immerger, par la traversée vers le continent européen vers San José (petit port touristique, agréable) météo que nous dis-tu ? : peu de vent, mer calme donc traversée au moteur en partie. Je barre et garde le cap à 30°, œil rivé sur la boussole. Les 26 heures de traversée s’écoulent lentement, sereinement, la nuit est éclairée et étoilée. Que ce soit à la poupe ou à la proue, à tribord ou à bâbord la personne de quart doit être à l’affût vérifier si un bateau arrive sur nous, si nous devons l’éviter ou s’il passera sans manœuvre de notre part.

Seule à la barre, protégée du froid, attentive, le calme se répand dans tout mon corps, une certaine sérénité. Attention 1h30 d’observation et 1h15 de sommeil, ce roulement devient de plus en plus difficile, le sommeil voudrait plus de place, mais je lutte pour voir le lever du soleil après avoir profiter de son coucher. Mise en place des pare-bat (avec le nœud du cabestan + 1/2 clé), préparation des aussières pour les lancer lors de l’amarrage du bateau.

Lune est contente elle peux de nouveau poser les pattes sur le quai, Lune ! Regarde ! le taquet d’amarrage il a bien son bout en garde (le bateau ne pourra ni avancer ni reculer) mais aussi le bout en pointe (le bateau ne pourra pas s’écarter du quai).

Hissons la Grand’ Voile drisse en mains, bordons ou choquons le Génois avec les écoutes vertes et rouges. Malgré ma vigilance le Génois faseille il a trop lofé, et la voile n’est plus bien positionnée… Carole ! Au secours !

Quelques dauphins « Globicéphales noirs » nous accompagnent quelques instants, mais pas d’arrêts pour les observer le vent nous conduit 4 Beaufort barrer devient plus complexe et plus physique, ouille ! Quelques douleurs aux épaules.

Le calme du port de Mazarron nous réconforte deux nuits dans ce lieu ressemblant à une île tropicale (des palmiers, une eau turquoise…), nous profitons des quelques spécialités culinaires espagnoles (un mélange de tapas, un vin rosé pétillant…) et de la protection du port car dehors le vent se montre plus violent.

En route vers Cartagene, dernière navigation avant mon retour vers la France, le moteur est sollicité, les sensations de déplacement du bateau sont différentes qu’en navigation à voile. Mais où en sommes nous vraiment ? Quelques relevés de positions s’imposent sur les immenses cartes maritimes très détaillées. Quelle profondeur ? Y’a t-il des risques de rencontres de rochers en affleurement de la surface ? L’activité de navigation est riche en spécialités scientifiques et techniques, heureusement notre capitaine est passionnée de voile et la pratique depuis son jeune age.

Quelques virements de bord (changement de cap à +ou – 90°) plus loin, nous arrivons à Cartagene, grand port militaire (passage de bateaux de guerre, et d’un sous-marin), commerciale et touristique (beaucoup de voiliers, un énorme ferry), ville d’art et d’histoire, une agréable ville pour déambuler et pour clore cette semaine.

Merci Carole pour ta bienveillance, ton empathie, ton humeur constante, tes conseils et nos discussions.

Merci Lune de m’avoir réchauffé les pieds la nuit, et peut-être un de tes congénères viendra me tenir compagnie dans ma nouvelle demeure et cela grâce à toi. »

Orlane

De Cartagena à Santa Pola

Tomas Maestre – Torrevieja – Santa Pola

Départ matinal de Cartagéna. Dès la sortie du port, vent NE 2, navigation en compagnie d’un autre voilier.
Une fois passé le Cabo de Agua, le vent forcit pour atteindre 4 toujours dans le NE. Lune est malade et est cavachie dans la cabine avant sur le sac à spi.

Passage du cabo de Palos avec apparition de la Isla Grossa. Le vent de travers permet à Atypik de bien avancer. Arrivée au mouillage de Tomas Maestre vers 16h.

Le lendemain, après une nuit calme et reposante (surtout pour Lune), départ pour Torrevieja : toujours du vent NE, force 3. Atypik semble bien et Lune semble mieux supporter la navigation. Elle a trouvé plus à son aise l’équipet bâbord dans le carré. Arrivée tôt en début d’après midi et difficulté pour joindre les personnes du port. Finalement, emplacement dans la marina internationale de Torrevieja : petit emplacement et port plus cher que marina salinas. A éviter la prochaine fois !!!.

Torrevieja : Ils ont bien voulu poser pour la photo

Lundi, départ de Torrevieja pour Santa Pola, vent N qui m’oblige à tirer des bords ………..carrés. Le courant est dans le nez (dû au vent)  pendant les 2 tiers d la route. Et puis, cela adonne, Atypik avance bien, fin avec une route en direct vers Santa Pola. Accueil sympathique et port pas trop cher. Lune est restée toute la navigation dans un équipet et se décide une fois le silence arrivé.

 

De Melilla à Cartagena

1ere du voyage de Atypik et nous sommes 2 enfin 3 avec mon chat Lune
Arrivée de Orlane samedi soir pour un départ de Melilla prévu le lendemain.
Dimanche, météo et confirmation du départ en début d’après midi après avitaillement du frais.
Le vent Nord Est nous oblige à faire du près la grande partie de cette étape. Nous finissons au moteur à Puerto de San José après 26 heures de nav. Très bon accueil, petite marina protégée mais…………prix élevé.
Cette 1ere nav est une découverte pour les 2 équipières….. qui veulent bien continuer.

 

2eme étape : Garrucha. Arrivée vers 20h avec en fin de journée du vent Sud Ouest bien venu. Nous avions prévu d’y rester toute la journée du lendemain. Mais au vu de la météo, nous n’y resterons qu’une seule nuit. Découverte pour Lune d’un ponton et visite des bateaux voisins !!!.

Destination Mazarron : nous arrivons le soir vers 21h après une journée de vent Nord Est 3 voire moins. La risée Diesel est de temps en temps obligatoire. Bon accueil et port abordable. A Mazarron, nous y restons une journée entière et en profitons pour visiter les lieux. Lune s’habitue petit à petit à sa nouvelle maison et son environnement marin. Orlane aussi.

Vendredi matin, départ matinal de Mazarron afin d’éviter le coup de vent prévu devant Cartagéna en début d’après midi. Lune se terre dans sa cabine et nous faisons toute la route au moteur !!!! Pas de vent ou trop peu. Nous arrivons à Cartagéna vers 12h mais impossible de trouver la pompe à gaz oil. Tant pis, le marinero nous indique une place au RCRC Régatas et amarrons Atypik. La station service est finalement dans l’autre port ………………cachée (je trouve).

Visite de Cartagèna et nettoyage du bateau.

 

 

 

Lune se repose de sa 1ere navigation

Impression de Orlane pour cette 1ère expérience de navigation de Melilla à Cartagena

 

Mallorque

Puerto Sollers :

Puertosolers2De cala Berniras – Ibiza – direction Puerto Sollers sur Mallorque. Vent Est et montée rapide. Sur la route, l’anémomètre nous a lâchés. Arrivée de nuit jolie de nuit avec les lumières de la ville.

 

PuertoSolers

 

 

 

 

 

Puertosolers1

 

 

 

 

 

 

 

Puerto Cristo :

Arrivée de nuit, sans difficulté particulière, dans cette petite calanque. Possibilité de mouillage et plusieurs ports disponibles mais nous avons préféré le port public (24 euros la nuit en mai) pour débarquer 2 équipiers et faire des courses.

Port dans la ville. Touristique, avec de nombreux restaurants, des petites et grandes surfaces et un accès aisé à Palma via Bus.

 

puertopetro

 

Puerto Petro :

Mouillage sur bouée payante (chère pour une bouée : 25 euros) mais impossibilité de mettre l’ancre car réserve naturelle.

Petite ville touristique.

 

 

puertopolo

 

Formentera

Formentera :

Formentera2

Ile située au sud d’Ibiza avec une petite mer intérieure dont le seuil est à 1,5m. Impossible pour Atypik d’y mouiller.

Formentera1Par contre mouillage sur bouée gratuit au nord de l’ile : cala Espemaldor. Ce mouillage est sauvage sans aucun commerce. Accès à une lagune de sable en annexe où à la nage.

 

 

 

Autre mouillage juste à côté du port de la Savina : nombreuses navettes entre le port formentera2et Ibiza ce qui entraine bruit et houle.

 

 

 

 

 

Tour de l’ile en vélo

formentera1

Cabrera

Ile Cabrera :

cabrera1

Souhait d’aller voir l’ile Cabrera : réserve naturelle dans les guides. Mouillage sur bouée de différente couleur selon la taille du voilier (jaune pour Atypik). Cela est expliqué dans le Pilote côtier « Les Baléares » de Rondeau. Tour de l’ile à pied et bières au café. Jolie ile protégée et j’imagine touristique en été.

cabrera1cabrera2

Ibiza

Cala salada :

Après une ½ journée de repos, rangement et nettoyage à San Antoni, nous sommes allés à Cala Salada, tout à côté.

calasalada

Calasalada2Peu de monde et donc de la place. Cette crique est sauvage et entourée d’anciennes maisons de pêcheurs.Sable pour le mouillage entre les posidonies et pas de wifi.
Restaurant sur la plage

 

 

 

 

Et puis Cala Vedella :

calavedella

Cala touristique où restaurants, cafés et épiceries sont proches de la plage où il est possible de débarquer.
Jolie cala mais peu spacieuse  car encombrée par de nombreuses barques de pêche. Mouillage avec 10 m de profondeur

 

Ibiza, le port :

Ibizaport

Plusieurs marinas à Ibiza – à contacter avant pour connaitre les tarifs. Pour Atypik, (12,5m), 54 euros la nuit au club nautico de Ibiza au mois de mai. Cet emplacement est pratique car dans la ville. Il est donc aisé de faire des course, et de se balader dans la vieille ville (agréable à visiter à cette période : des touristes mais pas trop nombreux et jolie).

Ibiza rue

 

toitibiza

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Cala Bernirras :

Au nord d’Ibiza, cala avec un restaurant et des chanteurs sur la plage, sympathique.  Cala calme et bien protégée par vent d’est. Pour la nuit, nous étions 3 voiliers.

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