Cala d’Iris

25 miles environ séparent Al Hoceima de Cala d’Iris : navigation courte d’autant plus que le courant, le long de cette côte porte vers l’Ouest.

P1020439cala

De jour, Cala d’iris est facile à repérer. 2 grues sont positionnées sur la digue pour la rallonger et atténuer la houle d’Ouest qui peut rentrer dans le port. De nuit, un feu vert uniquement. Je ne me suis pas aventurée à rentrer de nuit.

P1020432plage  Rares sont les bateaux qui s’arrêtent à Cala d’iris : c’est vrai que ce n’est qu’un port de pêche avec 3 restaurants, une plage. Les pêcheurs, entre la pêche du matin et celle de la nuit, rentrent chez eux à 4 km du port.

P1020428presentation

Atypik et son équipage ont été à chaque fois très bien accueillis par les autorités locales. Et comme ce n’est pas un port d’entrée et de sortie, les formalités sont simples.

Ce qui surprend à Cala d’Iris (enfin, ce qui m’a surpris), ce sont lesUne grue 2  grues………………sur la digue et la profusion des blocs de pierre construits sur place.
Ce qui est beau : la vue sur la mer et l’ile d’Iris, l’amoncellement des blocs de pierre et …….

 

 

El Jebha

20 miles entre Cala d’Iris et El jebha et toujours un courant près des côtes portant vers l’Ouest. La navigation se fait facilement même s’il y a un peu d’Ouest dans la direction du vent.

Atypik ne retournera plus à El jebha : un décret interdit tous bateaux autres que de pêche à accoster. Raison de sécurité.  Dommage, El jebha est un port typique de pêche avec ses restaurants, ses hôtels, ses rues commerçantes et ses habitations.

Atypik a quand même réussi à y passer en tout 3 nuits après palabres et négociations : 2 nuits au mouillage de cala Congrejo et une nuit au mouillage dans le port.

Le mouillage de la cala Congrejo : un cratère. Orin indispensable et main de fer sur la chaine.
C’est magnifique, isolé. Atypik est le seul voilier, quelques pêcheurs ont posé des casiers…………Et des méduses surtout la 1ere nuit. Je profite d’être au mouillage pour nettoyer la houlette du loch et contrôler que rien ne traine autour de l’hélice.

De El Jebha, quelques personnes viennent sur la plage………….pour se baigner.

P1020303Plage

Nous repérons le chemin que nous emprunterons pour aller en ville et dans le port. Sur le chemin, rencontre avec la police qui nous demande de partir. Après discussions, thé à la menthe offert et arrivée de la gendarmerie, nous resterons au mouillage……

Visite de la ville, de ses alentours et réparations de la poignée arrachée du canoë auprès d’un cordonnier.

P1020317coordonnier

 

M’Dicq

Pendant cette navigation, le vent, au départ Nord Est passe Sud Est pour finir Ouest. Ces changements de direction s’accompagnent de variations de force (de 0 à 5 beaufort).  Pleins de dauphins qui nous ont accompagnés pendant un moment,  Atypik était alors avec les voiles en ciseaux et nous avancions bien.

P1020599portLa 1ere fois que Atypik est arrivé à M’Dicq, c’était de nuit.  2 marinas dans ce port : une nouvellement construite où il y a de la place mais où il est interdit d’accoster (marina privée) et une marina où il n’y a pas de place et où l’on peut accoster. Ce sont les gardiens du port, très sympathiques, qui  nous font  une place entre les barques, les annexes et jets ski. Et ils en ont toujours trouvé pour Atypik : il faut simplement ne pas être très regardant sur l’amarrage.

Une fois Atypik amarré, visite des autorités : M’Dicq est un port d’entrée et de sortie.

M’Dicq est un port pratique car présence de douches, d’eau et d’électricité. La ville est proche et il est facile de refaire l’avitaillement dans le souk ou bien dans une grande surface située à 200 mètres de la marina.  200 dirhams la nuit. Par contre, pas de shiplanders.

 Rencontre avec Philippe :
Qui fait nager ses clients avec des dauphins à partir de son voilier dans la  baie de M’Dicq. Une soirée avec Philippe, c’est une soirée d’anecdotes de dauphins, de clients et autres.

M’Dicq, c’est avant tout un port de pêche :
Restaurants et sardines présents tout le long du port de pêche et ouverts tard la nuit. Ici, nous avons gouté d’autres poissons (je ne sais plus lesquels), grillés et très bons également.

P1020514enfantsP1020508porte

A partir de M’Dicq :

Il est facile d’aller à Tétouan via les taxis collectifs. Tétouan est à 16 kms de M’Dicq et vautP1020378rue la visite avec sa Médina classée au patrimoine de l’Unesco. Dans la médina, des rues bondées ou bien vides à s’y perdre, des rues colorées, des commerçants, le passage d’un enterrement,….

Omar

Omar

Chefchaouen  est accessible avec taxis collectifs et / ou bus. C’est plus loin (75 km de M’Dicq) mais et cela permet de faire un passage routier dans le Rif. Chefchaouen, la ville bleue. Notre 1ere rencontre fut pour Omar, tenancier d’un restaurant pour locaux. Omar a pris le temps de nous expliquer l’histoire de sa région : partie espagnole et partie française (cela lui tenait à cœur) et nous, nous avons pris le temps de déguster ses brochettes de dinde avec soupe de fèves ………..succulentes ……….tout cela pour 2 P1020569ruelleeuros !! Chefchaouen vaut le détour : Magalie voulait monter…………soit …………..nous sommes  montées et la vue des toits valait le coup. Nous sommes ensuite redescendus via des rues, des impasses bleues, nous avons traversé des places bleues, nous sommes rentrées dans des boutiques bleues. Chefchaouen est très jolie.

 

Des navigations de nuit

Normalement, le courant porte vers l’Est à partir du détroit de Gibraltar. Toutefois, le long des côtes marocaines et à partir de El Jebha, le courant porte vers l’Ouest et peut être de l’ordre de 2 nœuds. Nous avons donc été amenés à naviguer de nuit ….pour le retour vers Melilla.

Globalement, peu de vent. Mais pendant les quelques heures sous voile au près, Atypik glissait sur l’eau, c’était magique.

Pendant ces nav’ de nuit, nous avons fait des rencontres :

Un orage : rencontre lointaine ce qui nous a permis de voir les éclairs, d’entendre le tonnerre sans en subir les conséquences

La gendarmerie royale : rencontre surpris. Ils nous ont surpris : ils ont atteints Atypik tous feux éteins, et arrivés à notre hauteur, ont allumés leurs spots. C’était à la hauteur de Al Hoceima, au moteur. Nous avons échangé via Vhf.

Les dauphins : rencontre magique. Avec le plancton phosphorescent, il était facile de suivre leur route. C’était magique et magnifique presque enivrant. Ils sont restés peut être 20 mn et nous sommes restés 20 mn à les admirer.

Le lever de soleil. J’apprécie toujours les levers de soleil pour la lumière, les couleurs, …..le calme que cela suggère.P1020411lever

De Albufeira à Melilla

Dernière étape du convoyage de Atypik et nous ne sommes plus que 2.
A Albufeira, l’avitaillement se fait en ville sans grande difficulté. Le lendemain matin, nous partons tôt et bénéficions d’un régime de vent NW, force 3. La journée se passe calmement organisée en quart pour permettre à chacuCargone d’avoir des temps de repos. Arrivée le soir au mouillage à l’W de l’isla Canela. Le mouillage est venté et un peu rouleur.
Ensuite, Rota,port situé dans la baie de Cadix puis un mouillage devant la plage de Conil et un autre dans l’avant port de Tarifa. Mais, notre présence, dans l’avant port,  n’est pas souhaitée aussi, nous jetons l’ancre à l’extérieur : le mouillage est protégé.
De Tarifa, nous traversons le détroit de Gibraltar pour arriver à Ceuta.

Ceuta villeAu port, nos voisins font la route inverse de la notre et attendent la bonne météo. Nous profiCeutatons d’une journée pour visiter Ceuta, enclave espagnole, au Maroc.

 

 

Ensuite, direction SMIR, port d’entrée obligatoire si l’on veut visiter le Maroc. L’accueil est chaleureux.
Et puis, El Jebba. La météo annonce du vent : E force 4, 5 pour les 40 M à parcourir. Finalement, la journée se fait principalement au moteur avec de la houle. Le soir, nous distinguons les feux du port ainsi que les bateaux de pêche au travail.
El jebba est un port de pêche : aussi, notre arrivée constitue une véritable animation. Nous accostons alors que le responsable douanier nous demande de partir : il existe une mouillage pas loin. Simplement, je n’ai pas de carte de détail et il fait nuit. Après discussions, palabres, …..et persévérance, Atypik peut rester la nuit.El Jebba Et là, plus de soucis, les pêcheurs nous aident à finaliser notre amarrage, Atypik est gardé personnellement par le responsable du port et nous sommes même accompagnées par des agents de sécurité pour aller au restaurant. Nous resterons finalement 2 nuits à El jebba.

De El jebba, nous allons à Al Hoceima : 40 M. Le vent est faible et il existe un courant de face. Pour moins le subir, nous longeons les côtes, ce qui nous permet d’admirer le Rif. Cela ne va pas durer car la Marine royale nous invite à nous éloigner de la côte  + de 4 M., ce qui rallonge la route. Finalement, Atypik arrive à Al Hoceima dans la soirée.Tieda Madari
Ensuite, direction Melilla, port final. Je souhaitais m’arrêter au mouillage « Tramontana » mais je n’en ai pas l’autorisation. Peu de vent dans la journée excepté lorsque Atypik passe le cap de Ras Tieta Madari : c’est magnifique. Nous croisons des pêcheurs et avançons tranquillement sous voile.

A 23 heures, Atypik est amarré à Melilla. : son port d’hivernage.Melilla

 

 

 

 

 

De Porto à Albufeira

De Porto et pendant 2 semaines, nous longeons les côtes portugaises pour mener Atypik à Albufeira au sud du Portugal. Les alysées portugaises sont présentent et le courant nous aide.
La descente se fait sans encombre mais nous sommes surpris par la fraicheur des températures et la présence de la brume depuis Porto.Brume sur Porto

Au début des ports
1ere escale : Figueira da Voz. Les vents nous portent et nous arrivons le lendemain soir à Nazaré, port de pêche typique où les places sont rares et la place entre les pannes faible. Le lendemNazaré 1ain , visite chez le responsable du port, accueillant et parlant français, ce qui facilite les échanges.

Ponton NazaréJ’en profite pour prendre quelques photos avant un départ vers Péniche.

En sortant de Nazaré, le moteur cale. La veille, il avait montré quelques faiblesses : baisse de régime de temps en temps. Nous mettons les voiles et finissons sous grand voile et génois pendant que Bernard installe une pompe entre le tuyau de l’alimentation GO et le filtre décanteur. A priori, des bulles d’aire sont restées dans le circuit. Pourvu que cela marche. Après une navigation tranquille et un arrêt au mouillage de Sao Martinho, nous arrivons à Péniche. C’est la fête: manèges, auto tamponneuses, vente de chichi, …et musique.

Péniche

Péniche

Direction Cascais : marina spacieuse avec tous le confort souhaité mais chère. Nous en profitons pour faire quelques courses au marché. Les marchés au Portugal sont des endroits de vie : beaucoup de marchands  locaux, produits frais et pas chers, choix des produits : un vrai régal de couleurs, de diversité.Lisbonne
De Cascais, nous prenons la direction de Lisbonne, marina Alcantara. La remontée du Tage se fait sous voile et avec le courant. Cette marina est située juste après le pont du 25 avril et près de l’aéroport et de boites de nuit, pas idéal pour le calme. Par contre, elle n’est pas trop éloignée du centre ville (enfin 40 mn à pied) .
Escale à Lisbonne où nous passons 2 nuits pour permettre les visites .

Ensuite des mouillages :
D’abord : Portinho de Arrabida. Mouillage situé à la sortie  du Rio Sade. Cette 1ere nuit au mouillage est plutôt ventée.
Ensuite , direction Sines : c’est un port où il est possible de mouiller entre le port de pêche et le port de plaisance ce qui est beaucoup plus sympathique. Le mouillage est fort agréable calme. En ville, on y trouve de quoi s’avitailler et se soigner.

Arrafina

Arrafina

Et puis le mouillage de Arrafina, mouillage, rendez vous des surfeurs quand le temps s’y prête. D’ailleurs, 2 viennent nous voir pour nous demander si tout va bien.

Et Enseada de Sagrés. Entre temps, nous passons le cabo de San Vicente où le vent forcit. Le départ au lof sous spi est inévitable : nous perdons le bras de spi, un moindre mal. Au fait, le moteur fonctionne à merveille : pourvu que cela dure.

Sous spi

Sous spi

Dernière étape de cette quinzaine : Albufeira. Marina très fréquentée et touristique. C’est ici que 3 des équipiers nous quittent.

De Binic à Porto

Le 12 juillet, 4 équipiers m’ont rejointe à Binic pour convoyer Atypik à Porto. Escales prévues : l’Aber Wrach si nous arrivons trop tard  devant le passage du Four puis Camaret puis le Golfe de Gascogne.

Aber wrach

Aber wrach

La météo est clémente : Force 3 voire 4 voire 5 et W voire SW. Atypik avance bien et nous

rentrons dans le chenal de l’Aber Wrach dans la nuit du 13 au 14 juillet accompagnés de feux d’artifice.

Après une courte escale et avec le courant, Atypik part direction Camaret.  Le vent faiblit et nous finissons le passage du Four contre le courant : la risée Diesel devient indispensable.
L’escale à Camaret permet de nous reposer et de réparer le moteur qui enregistre des problèmes d’alimentation de Gaz Oil. Diagnostic : bactéries dans le moteur et obstruction du tuyau d’alimentation. Un motoriste vidange la cuve (impossible d’ouvrir le regard par nous-même).
Le soir même du 16 juillet, nous partons pour le passage du raz de sein et la traversée du Golfe. Au départ,  moteur puis sous voile. Les 24 premières heures sont réjouissantes : 1/3 de la route  parcouru. Atypik avance bien, la mer est belle, comme toujours. Le moral est au beau fixe.

Dans le Golfe

Dans le Golfe

Et puis, le vent change de direction et forcit. Finalement, pendant 2 jours, nous tirons des bords dans le Golfe sous 1 ris voire 2 selon et sous Solent. Le moral n’est plus au beau fixe. Pourtant, Atypik avance toujours bien et la mer est toujours belle.

Peu de rencontres dans le Golfe excepté les dauphins : le matin, dans la journée, en bandes, petits , moyens. Ces rencontres sont étonnantes et magiques.
Arrivé près du cap Finisterre, les rencontres sont plus variées : cargo, ferry, pêcheurs. Le passage du cap se déroule aisément avec un peu de vent. Et puis la Gallice et la baie de Muros où nous faisons notre 1ere escale espagnole, le 20 juillet dans l’après-midi.

Muros

Muros

L’accueil par le responsable du port est chaleureuse de Muros (et le mot est faible) : il nous indique la place à peine rentré dans le port et nous aide à nous amarrer. Marina Muros es la « mejor » (dixit le responsable du port). La marina est récente (2011) et propose tous les commodités nécessaires. Nous profitons de cette escale pour faire quelques courses, les commerces étant à proximité du port.

Baiona

Baiona

Le convoyage de Atypik permet de découvrir la Gallice avec Caraminal (sans intérêt), Béluso : un mouillage parmi les parcs à moules et Baiona.

De Baiona, nous quittons le Portugal, direction Leixios près de Porto. Un avis de grand frais est annoncé. Finalement, la nuit se passe calmement et nous arrivons à Leixios au petit matin.
Situé à côté d’une raffinerie, le port n’est pas attrayant mais on y trouve shipchandler, soudeur et  (voir escale Leixios), restaurants typiques. J’en profite pour effectuer quelques travaux.
Changement d’équipage, direction Marina Douro sur le Douro à 4 km de Porto.

Porto

Porto

De Plouer sur Rance à Binic

St Cast Le GuildoLe 30/04/2014, Atypik doit être à Binic.
30 M séparent Plouer sur Rance et Binic ….en direct. En indirect, cela peut être un peu plus long. Je propose aux équipiers, Clémentine et Hugo, d’aller à Jersey avant de revenir en Cotes d’armor. Ils sont partant surtout qu’ils ne connaissent pas cette ile des anglo normandes.

Plouer sur Rance => Saint Hélier à Jersey, dimanche 27 avril : Réveil matinal pour pouvoir passer la porte de Plouer puis le barrage de la Rance. La météo à la capitainerie indique W à NW 5 à 6 avec rafales à 7.
Le temps est couvert et c’est calme en Rance.
Après 1h30 de moteur, nous arrivons juste pour l’ouverture du barrage côté Rance.
Coté mer, cela bouge un peu plus. Aussi, très rapidement, nous hissons la GV avec 2 ris puis déroulons le génois mais pas complétement.
Atypik avance bien. Clémentine découvre la barre à roue et est un peu impressionnée : le vent sans doute, la gite surement.
Jusqu’à 13h, les courants de marée nous portent vers l’Ouest  : pour passer les Minquiers, puis ils s’inversent. Ils nous permettront de viser Jersey plus facilement. Super.
Changement de barreur : Hugo s’amuse avec les vagues et est quelques fois surpris par des départs au lof…. dans les rafales. N’empêche que Atypik tient le coup et est très rassurant.

En début d’après midi, nous commençons à distinguer la cote de Jersey. Nous choisirons le chenal au Sud qui mène directement dans l’avant port d’autant plus que la mer est haute.

Dans l’avant port, comme nous sommes protégés, nous affalons les voiles et préparons Atypik pour l’accostage.
Ca y est : Hugo a les 2 pieds en Anglo, Clémentine le suit.
On amarre, on range, on goute et on va visiter Saint Hélier. Découverte du port et de la ville pour Clémentine et Hugo et 1/2 pinte pour chacun dans un pub so british.

Saint Hélier (Jersey) => Saint Cast le Guildo, lundi 28 avril : W 3 à 5. La météo est clémente et Clémentine devrait apprécier.
Départ matinal pour pouvoir profiter des courants de marée : vers l’Ouest pour passer les Minquiers, vers l’Est pour viser Saint Calt le Guido.Au portant, Atypik avance bien d’autant que la mer est plate. Clémentine apprécie la barre et Hugo trouve que cela ne bouge pas assez.
On avance, on avance, c’est une évidence et c’est super.
Arrivée à Saint Cast le Guildo, port récent. Très bien : les places de port sont grandes et les sanitaires neufs.

Saint Cas le Guildo => Saint Quay Portrieux ,mardi 29 avril : toujours de l’W 2 à 4.
La GV est rapidement hissée et le génois entièrement déroulé. Peu de vent et mer plate.
Atypik est propre, ce qui lui permet d’avancer à 5 nœuds. Super. Rapidement, nous approchons de La Madeux et de l’ile Harbour.
Nous arrivons marée basse, les cailloux sont bien là. C’est magnifique.  Clémentine et Hugo découvrent la Bretagne et ses beautés.
Plein de Gaz Oil, Amarrage et rangement.
Et puis ballade le long de la côte, cela nous permet de voir les cailloux sous une autre face et ……..à marée haute.

Saint Quay Portrieux => Binic, mercredi 30 avril. Pas de vent
Départ matinal car nous pouvons rentrer à Binic entre 8 heures et 8 heures 50 uniquement. Des travaux sont en cours au niveau de la porte, ce qui diminue la durée de passage. Pas de vent aujourd’hui mais ce n’est pas grave, ce sera moteur.
Hugo appelle la Capitainerie pour savoir si nous pouvons passer.  « Oui mais dépéchez vous ».
On se dépêche, on se dépêche et on passe. Ouf.
Merci à Clémentine et Hugo pour leur participation toujours joviale et leur bonne humeur.

Ca y est : Atypik est à Binic. Les Côtes d’armor avant son convoyage vers la Méditerrannée.

Convoyage du Bono à Plouer sur Rance

Du 17/11/2012 au 24/11/2012, nous avons convoyé Atypik du Bono, mouillage dans le Golfe de Morbihan vers Plouer sur Rance, port situé sur la Rance, près de Saint Malo.

Départ matinal du Bono le samedi pour bénéficer du courant descendant et descendre la rivière d’Auray jusqu’à la sortie du Golfe du Morbihan au moteur.
Escale au Crouesty, avitaillement et plein de gaz oil.
Puis, traverséee de la Baie de Quiberon et  passage de la Teignouse. Arrivée à Sauzon avec un vent forcissant. Mouillage sur un des coffres de l’avant port de Sauzon.pour y passer la nuit.
Le lendemain, départ pour Loctudy, peu de vent et fin au moteur.
Lundi, le vent monte mais nous devons partir avant l’arrivée d’une dépression. Prévoyants, nous gréons l’étai largeable et le solent. Direction Camaret. Passage de la pointe de Penmarch, Dieu qu’elle est longue et traversée ventée de la baie d’Audierne. Le courant est avec nous dans le raz de Sein et heureusement. Arrivée soufflante au port de Camaret.
Mardi est une journée au port car la dépression est bien là.
Mercredi, départ de bonne heure pour le port de Bloscon à Roscoff. Rencontre avec les douanes martimes (pas de soucis, tous nos papiers sont en règle) et traversée du Four. Bonjour au phare de l’ile vierge et passage au large de l’ile de Batz. 1ere à droite et nous découvrons le nouveau port de Bloscon : nous avons de la chance, il y a de l’électricité au ponton. Accueil agréable de la part de la Capitairerie et place pas chère (- de 15 euros pour Atypik).
Jeudi, nouvelle dépression et nouvelle journée au port.
Vendredi, nous devons partir, la météo annonce un coup de vent pour samedi 16h. De bonne heure, nous hissons les voiles et direction Dinard. Atypik avance bien. Arrivée dans le chenal de Saint Malo de nuit en même temps qu’un Pilote suivi d’un cargo chargé. Appel du pilote : il faut se pousser. Nous le suivons hors du chenal puis, devant le port Vauban à Saint Malo,nous le laissons pour trouver une bouée du côté de Dinard pour la nuit.
Samedi, départ de bonne heure. Passage du barrage de la Rance. Un bateau à moteur écluse en même temps. Puis, sur la Rance, direction Plouer sur Rance. A l’entrée, le feu est bien vert mais y a t’il assez d’eau ? Jumelle : l’échelle affiche 3,50 m. C’est bon mais Dieu que la porte est étroite : 7 m.  Quand Atypik passe, il reste uniquement 1,5m de chaque côté sans compter les pare bates. !!!!!

Samedi 15h30 : On est amarré juste avant le coup de vent. Visite à la Capitainerie pour informer la responsable du port de notre arrivée et ménage du bateau perturbé par la visite d’un  chat noir à clochette (heureusement).
Mission acomplie : Atypik est à Plouer sur Rance pour un remake avant un nouveau départ vers  la Méditerrannée